
Nous, femmes journalistes aux Echos, sommes devenues, au fil des ans, invisibles. C’est pourquoi nous avons décidé de faire une grève des signatures dans les éditions papier et web du vendredi 7 juin 2013. Chaque jour, aux Echos, nous sommes aussi nombreuses que les hommes à faire ce journal. Mais il n’y a de femme ni à la rédaction en chef ni à la direction de la rédaction du quotidien. Les femmes ont peu à peu disparu de cette équipe. Nous espérions beaucoup de la nouvelle direction de la rédaction mais rien n’a changé. On nous dit qu’aucune femme ne correspondait aux...