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04/05/2015

Le réseau social pourrait partager les revenus publicitaires avec les médias partenaires.

facebookactus.jpgLe « New-York Times », le « National Geographic » et Buzzfeed font parmi des premiers médias à avoir passé un partenariat avec Facebook pour que leurs contenus s’affichent entièrement sur le réseau social, selon le « Wall Street Journal » .

Le service, baptisé Instant Articles, devrait voir le jour d’ici la fin du mois, selon le quotidien américain. Facebook est en discussion avec au moins une douzaine de médias pour que leurs contenus apparaissent sur sa plateforme, selon le « New-York Times ».

Pour les convaincre, Facebook leur a proposé un partage des revenus publicitaires. Les modalités ne sont pas encore fixées - les médias pourraient conserver l’intégralité des revenus publicitaires ou 70 % si Facebook se charge de vendre les publicités. Facebook, de son côté, espère que les internautes passeront ainsi plus de temps sur sa plateforme.

Cliquer sur les liens

Aujourd’hui, environ 60 % du trafic vers les premiers sites d’information se fait via le réseau fondé par Mark Zuckerberg. Mais les internautes n’accèdent pas directement au contenu : ils doivent cliquer sur un lien, qui les amène ensuite sur le site en question. Ouvrir les liens peut mettre 8 secondes, voire plus sur mobile, ce qui décourage les lecteurs.

De nombreux éditeurs voient cependant cette initiative d’un mauvais œil. Redoutant une trop grande dépendance vis-à-vids du réseau social, ils préfèrent miser sur leurs propres applications comme porte d’entrée vers leurs sites. Mais si plusieurs médias d’importance s’allient à Facebook, ils pourraient être contraints de suivre le même chemin. Selon Business Insider , Facebook pourrait changer son algorithme pour favoriser les médias partenaires dans les fils d’actualités.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/02147292114-facebook-va-publier-des-articles-de-presse-en-entier-1116628.php?fdUtjS818rgOMKCw.99

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15/02/2015

Automatisation: Yahoo! Québec licencie ses journalistes

yahoo.jpgEvidemment, c’est par un simple email que la douzaine de journalistes de Yahoo! Québec a appris la nouvelle.

Ce site d’informations francophone au Canada qui attire 1,4 millions de lecteurs chaque mois ne ferme pas, mais sera désormais quasi-intégralement automatisé. « Nous n’avons plus besoin de vos services. […] Merci pour vos contributions passées et bonne chance pour l’avenir » ont reçu les journalistes permanents et pigistes du site cette semaine dans leur boite professionnelle.


Le site de Yahoo! Québec sera donc automatisé. C'est-à-dire que l’agrégation du contenu, sa hiérarchie sur la page d'accueil du site et la mise en ligne des articles pourra être faite sans directe intervention humaine. Les rubriques actualités, divertissement, sport et économie seront vidés de leurs effectifs. Seule l’équipe commerciale n’est pour l’heure pas touchée, il faut bien vendre de la publicité. C’est une étape supplémentaire vers une automatisation de la presse.

Journalistes-robots et Google rédacteur en chef

Depuis quelques années, plusieurs titres de presse chargent des robots de rédiger des articles. Ces intelligences artificielles sont capables de traiter et rédiger en temps réel des résultats sportifs ou financiers, et sont même capables d’écrire « à la manière de », en reprenant les expressions favorites et les tournures de phrases des journalistes dont ils s’inspirent. D’un point de vue productivité, l’investissement est vite rentable. Une agence américaine propose des articles rédigés par des robots à la pige : 500 mots (3000 signes) pondus instantanément pour 10 dollars. C’est plus de 10 fois moins cher qu’un journaliste. Evidemment, ces robots ne traitent que des informations officielles dont on les nourrit, et sont bien incapables de remettre en perspective leurs données ou d'émettre des réserves ou démentis.

Des médias prestigieux comme le Los Angeles Times se mettent aux articles écrits par des robots et les dépêches économiques d’AP sont automatisées. L’agence de presse américaine entend ainsi passer de 300 à 4400 brèves économiques et financières publiées par mois, les « journalistes » ne serviront qu’à vérifier que les robots ne se trompent pas.
Autre écueil pour une partie de la presse en ligne, y compris pour des sites d’informations français, c’est Google, et dans une moindre mesure Twitter, qui déterminent les sujets à traiter plutôt qu’un rédacteur en chef. Les journalistes, quand ils ne sont pas déjà automatisés doivent écrire le plus vite possible, ou agréger du contenu, sur les « sujets chauds du moment », c'est-à-dire ce que les gens tapent dans les moteurs.

Pas de technophobie. Evidemment, les algorithmes apportent beaucoup aux métiers de la presse. Avec aujourd’hui 98 % de la production d’information humaine française qui est numérisée, les algorithmes permettent de naviguer plus facilement dans ces immenses quantités de données, d’aller chercher rapidement l’information et de vérifier les faits. En ces temps d’hyperréactivité, la vitesse de traitement et d’exécution des robots peut se révéler un atout incontournable.

Pierric Marissal
Vendredi, 13 Février, 2015
Humanite.fr

08/10/2014

Femmes voilées devant une CAF : la photo truquée qui fait le tour du web

femmesvoilées.jpg

La photo truquée de femmes voilées devant une CAF Twitter

Cette image d’un groupe de femmes entièrement voilées faisant la queue devant une Caisse d’allocations familiales se propage sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Le site Metronews a enquêté sur cette photo. Il explique qu’elle est en fait truquée.

Le cliché circule sur Facebook et sur Twitter. Il est accompagné le plus souvent de commentaires islamophobes dénonçant les « conséquences dramatiques » de l’immigration en France. Selon Metronews, cette photo postée par @aiglemalin sur Twitter le 2 octobre dernier est fausse. Grâce à l’outil Tineye, le journal a retrouvé la photo d’origine. Il s’agit en réalité d’une image prise à Londres, sur laquelle on peut voir le groupe de femmes, non pas devant une Caf, mais plutôt devant ce qui semble être un commissariat de police. Cette supercherie rappelle l’importance de prendre du recul face aux informations circulant sur les réseaux sociaux.

La vraie photo d'origine

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Article publié par la Dépêche du Midi

23/04/2014

Loire. Cégé TV : un journal mensuel satirique qui fait le buzz sur internet

cgtv.jpg

Saint-Etienne. La CGT Territoriaux dispose depuis septembre dernier d’un outil de communication innovant avec « Cégé TV ». Visible sur Facebook et Dailymotion, une émission décalée est proposée tous les 20 de chaque mois

Lorsque l’on ouvre le lien internet (1), la ressemblance est frappante. On se retrouve plongé dans l’univers de Groland, émission décalée de Canal +, et son animateur Moustique.

Ceux de Cégé TV – un homme et une femme pour respecter la parité – Myrielle Pavlic (alias Sheila Lutefinal) et Jérôme Valla (Théo Bligédelutter) ne se revendiquent pas de cette paternité. Mais reconnaissent avoir sans doute été influencés. « Nous sommes trentenaires et nous avons grandi avec les Guignols de l’info, les Nuls et Groland. Inconsciemment, on a peut-être adopté le ton de ces émissions, qui correspond à notre humour », concède Jérôme Valla.

Un humour un rien caustique, sciemment employé pour des sujets pourtant très sérieux : « Dans notre société, tous les messages sont difficiles et le meilleur moyen pour faire réagir les gens n’est pas de les faire pleurer », revendique Myrielle. Et ça marche, puisque démarré le 20 septembre et trois numéros plus tard, l’émission (de 10 à 11 minutes) fait l’audience sur le net. « Le pari de faire s’amuser est gagné. Nous sommes à 1 500 vues par épisode. C’est un score qui va bien au-delà de nos espérances de départ, où nous tablions sur 300 vues », se félicite Jérôme.

Quant aux sources d’informations, elles sont inépuisables pour Myrielle : « Nous appartenons à la fonction publique (2) et les problèmes ne manquent pas au sein des directions territoriales de la ville », souligne-t-elle. « La CGT est le plus gros syndicat représentatif au sein des territoriaux. Aussi, avec les collègues des différents services, nous n’avons pas de mal pour avoir des infos », renchérit Jérôme. Lequel définit leur action « dans une logique syndicale et sans prétention. On ne se prend pas pour des journalistes ».

Quand on leur demande d’où est venue cette idée de communiquer autrement, les deux répondent en cœur : « A titre personnel, nous étions tous deux déjà bien branchés sur les réseaux sociaux. Nous pensions à développer un moyen de communication moderne. Cette démarche nous a paru obligée ». Et c’est par hasard qu’ils ont découvert l’existence d’un réseau existant. « Les premiers à l’avoir développé, c’est le syndicat CGT Air France. Il nous a grandement aidés pour nous lancer ». Un lancement effectif fin juillet, avec la bénédiction de la direction CGT Territoriale. « Nous sommes des autodidactes, et nous essayons de faire évoluer nos émissions au fur à mesure », conclut Moustique Valla.

(1) dailymotion.com ou plus simplement sur Facebook : CGT territoriaux Saint-Étienne

(2) Ils sont tous les deux, représentants CGT au sein de la direction Cadre de vie de la ville de Saint-Etienne.

Jacques Perbey pour le Progrès