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30/10/2011

Les tablettes moins intéressantes pour les médias écrits, révèle une étude

SiPadmedia.pngi les tablettes électroniques se vendent, qu’en est-il du contenu journalistique payant qui prend d’assaut ces gadgets? Les résultats d’une étude réalisée par le Programme d’excellence en journalisme du Pew Research Center, qui ont été publiés en début de semaine, pourraient bien avoir l’effet d’une douche froide sur les enthousiastes des nouvelles numériques.

Au dire de cette étude, 11 pour cent des adultes américains possèdent désormais une tablette numérique d’une marque ou une autre, et ce après que l’arrivée du iPad d’Apple sur le marché eut fait exploser la demande pour ce type d’appareil. De ce nombre, un peu plus de la moitié (53 pour cent) s’en servent pour consulter les informations sur une base quotidienne, explique le Pew Research Center, avant de préciser qu’une majorité affirme ne pas avoir l’intention de s’en servir pour acheter de l’information à consulter sur ces tablettes.

Les faits, s’ils peuvent en étonner plusieurs, font dire à Alan Mutter que le potentiel de vente de nouvelles via ce type de gadgets semble « limité », et l’euphémisme est ici bien choisi. M. Mutter, qui a eu une longue carrière dans les médias écrits avant de passer à la télévision, puis aux compagnies spécialisées sur le web dans la fameuse Silicon Valley, ajoute, sur son blogue Reflections of a Newsosaur, que 14 pour cent seulement des détenteurs de iPads et tablettes – selon les données de l’étude – possédaient une application d’information payante.

Le coup de sonde, conduit auprès de 1200 utilisateurs de tablettes par le Pew Research Center et The Economist Group, vient davantage fragiliser l’idéal journalistique autrefois représenté par les tablettes. Présentées comme des appareils pouvant sauver les médias écrits de la crise – entre autres par Steve Jobs, défunt patron d’Apple -, les tablettes ne seraient ainsi qu’un débouché aux possibilités limitées.

Dans le rapport présentant les conclusions de l’étude, les auteurs précisent que la façon dont les premiers acheteurs de tablettes consomment leur information est surprenante. Lorsque le iPad a débarqué sur le marché, rapidement suivi de ses concurrents, plusieurs observateurs croyaient que les tablettes pourraient aider à modifier l’expérience des consommateurs d’information et les règles économiques de base de la consommation de nouvelles sous forme électronique.

Cette croyance, explique l’étude, était basé sur l’impression que les gens consommeraient de l’information via des applications spécialisées ou des applications servant d’agrégateurs de nouvelles. Les utilisateurs téléchargeraient les applications, qui pourraient être facturées par les médias, ce qui les rendraient plus intéressantes pour les publicitaires.

Les résultats de l’étude, toutefois, tendent à prouver le contraire. Quarante pour cent des répondants ont dit consulter les nouvelles principalement à partir d’un navigateur web, tandis que 31 pour cent utilisent, dans une même proportion, les applications et les navigateurs, et que seuls 21 pour cent des personnes interrogées utilisent principalement des applications.

Perspective encore plus décevante pour les responsables de médias, des gens n’ayant pas acheté directement une application pour avoir accès à des nouvelles (soit 86 pour cent des répondants), seuls 21 pour cent seraient d’accord pour débourser cinq dollars par mois si cela était la seule méthode pour accéder à leur source d’information préférée sur tablette.

La partie est ainsi bien loin d’être gagnée pour les médias. Le salut se trouverait-il dans les ententes avec les fournisseurs de tablettes pour faire signer un contrat de plusieurs années avec les abonnés leur donnant accès à une tablette et au journal sous forme numérique? L’enthousiasme des lecteurs de L’Acadie Nouvelle, dans les provinces atlantiques, pour ce genre d’entente, est peut-être précurseur d’une vague qui pourrait déferler au Québec et dans la région de Toronto, quand le groupe Gesca et deux quotidiens torontois présenteront respectivement leurs propres plans en ce sens.

Du côté de Quebecor, qui a lui aussi lancé son propre forfait tablette et accès à ses médias il y a quelques semaines, la force de l’empire médiatique, avec ses nombreux quotidiens, mais aussi ses magazines, pourrait lui donner une longueur d’avance.

Publié par http://www.pieuvre.ca/

19:01 Publié dans Actualités, Blog, Journal, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tablettes, journaux, ipod | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

02/12/2010

53 000 riches en HLM‎ ? L’USH dément ces chiffres

evrynouv.jpgRepris par la plupart des journaux des chiffres données par le journal La Tribune s'avèrent complétement faux. Pourtant le démenti apporté par l'Union des Sociétés d'HLM n'a pratiquement nullement été repris par cette même presse .

COMMUNIQUE

Quelque 53 000 foyers vivent dans des logements HLM alors que leurs revenus atteignent au moins 11 200 euros mensuels avec un enfant, ou au moins 13 500 euros avec deux enfants. Reprenant une information de la revue spécialisée « Profession logement », le quotidien « La Tribune » du 29 novembre explique que les chiffres sont issus d’une étude du parc HLM 2007 réalisée par l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes).

Thierry Repentin, président de l’USH est "scandalisé" par ces chiffres. Dans une déclaration à l’AFP, il déclare que "44% du quart le plus pauvre de la population se trouvait dans le parc HLM en 2008, contre 13% en 1973, alors que pour le quart des ménages les plus aisés le pourcentage est tombé dans le même temps de 40% à 12%".

Il conteste "totalement les chiffres de La Tribune" dénonçant une "campagne qui sort au moment où est examiné le projet de budget 2011, dans lequel est prévue une ponction par l’Etat de 340 millions d’euros sur les HLM, pour nous discréditer".

Selon l’USH, le chiffre de 53.000 n’est en fait qu’un amalgame. Il ne correspondrait pas aux ménages "riches" occupant des HLM, mais à ceux logés sur tout le parc géré par les bailleurs sociaux ou par des sociétés d’économie mixte, qui comprend des ILN (immeubles à loyers normaux) dont l’occupation n’est pas soumise à plafond de ressources. In fine, l’USH estime à environ 4000 le nombre réel de ménages à revenus très élevés (supérieurs à 11.000 euros) effectivement encore logés en HLM.

20:11 Publié dans Manipulation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, journaux, riches | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |