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16/07/2014

Plaidoyer sémantique pour Israël

gazamedias.jpg

Un citoyen bien informé en veau deux. Je lis tous les journaux qui arrivent jusqu'au désormais Royaume du Béarn, j'écoute télés et radios, et je vous l'assure, rien ne vaut le pluralisme consensuel. Nous avons de la chance, en France, de n'avoir ni parti unique, ni médias clonés, ni pensée unique, ni journalistes perroquets, ni politologues chiens de garde, ni président lécheur de bottes de Washington qui félicite les va-t-en guerre...

La France, quoi! Celle des Lumières, celle la Commune de Paris, de la Résistance, de l'antifascisme, de Zola, de Jaurès, de Voltaire, de Hugo, de Louise Michel, de Rol-Tanguy...

J'en ai assez que l'on accuse à tort et unilatéralement le gouvernement israélien. La sémantique le dément. Israël n'attaque pas, n'agresse pas, ne bombarde pas, ne viole pas le droit international, ne se fout pas de l'ONU, n'écrase pas les populations civiles de Gaza. Face à l'ogre terroriste palestinien, qui dispose de l'arme nucléaire, le petit Poucet israélien:

se défend

réplique chirurgicalement

vise les "islamistes"

repousse les barbares

contre-attaque

agit par légitime défense

répond au coup par coup

réagit contre l'agression

rend la pareille

assure sa sécurité

oppose le droit à ceux qui le bafouent

protège ses citoyens

diffère le recours à des armes de destruction massive

garantit la paix

pourfend les terroristes

affronte les intolérants

se venge des tirs de rockets

résiste à l'occupation

réfute la violence aveugle

gradue les ripostes

s'arme pour respecter les résolutions de l'ONU

téléphone avant de tuer des enfants

œuvre à sa survie et à une solution pacifique au Moyen-Orient

 

Malheur à qui ne décode pas une sémantique instrumentalisée!

Malheur à celui qui ne sait pas appliquer la bonne grille de lecture!

Malheur à celui qui se contente de la désinformation partisane et lénifiante!

Malheur aux citoyens moutons malgré eux!

Chronique de l'universitaire Jean Ortiz

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14:18 Publié dans Actualités, Eclairage, Journaliste | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informations, france, israël | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

13/07/2014

GAZA : L'HONNEUR DE QUELQUES JOURNALISTES !

gaza3.jpgL'HONNEUR DE QUELQUES RARES JOURNALISTES QUI N'ACCEPTENT PAS LE SILENCE IMPOSE POUR INFORMER SUR CE QUI DE PASSE A GAZA ET EN PALESTINE EST A NOTER.

PIERRE BARBENCEY SEUL CORRESPONDANT DE PRESSE ENVOYE PAR LE JOURNAL L'HUMANITE ET QUI N'HESITE PAS MALGRE LES DANGERS A INFORMER ET A REVELER COMME EN TEMOIGNE LE REPORTAGE CI-DESSOUS.

DU COURAGE AUSSI IL EN A FALLU A CETTE JOURNALISTE D'UNE TELEVISION AMERICAINE QUI A PLEINE EMISSION A CRIE SON INDIGNATION FACE AU TRAITEMENT SCANCALEUX DES MEDIAS AMERICAINS COMME LE PROUVE CETTE VIDEO

palestine,gaza,journaliste,honneurLe chirurgien norvégien Erik Fosse montre les brûlures à la cuisse d'un blessé amputé. Les effets du DIME.

Pierre Barbancey

EXCLUSIF. Selon un chirurgien norvégien venu aider ses confrères à Gaza, l’armée israélienne lance des bombes DIME. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation. Nous l’avons constaté à l’hôpital al-Chifa de Gaza.

Gaza (Territoires palestiniens), envoyé spécial.

L’aviation israélienne pilonne sans relâche la bande de Gaza depuis bientôt une semaine. Le bilan s’alourdit de jour. Dimanche, à la mi-journée, 166 Palestiniens avaient été tués dont plus de la moitié serait des civils, selon l’Office de coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA). Un déluge de feu sans précédent.


Comme si cela ne suffisait pas, Israël utiliserait à nouveau – comme cela a été le cas au Liban Sud en 2006 et à Gaza lors de l’offensive menée fin 2008 début 2009 – une arme redoutable, baptisée DIME pour Dense Inert Metal Explosive.

C’est ce qu’a affirmé ce dimanche une équipe de chirurgiens qui travaillent et opèrent sans relâche à l’hôpital al-Chifa de Gaza city. Parmi eux, un praticien norvégien, professeur à Oslo, Erik Fosse, arrivé vendredi. « Nous opérons jour et nuit, souligne-t-il. Beaucoup de bombardements sur les maisons ont lieu durant la nuit.

Nous avons beaucoup de familles qui arrivent ici, avec des blessés beaucoup touchés par des éclats ou parce qu’ils ont été ensevelis sous les décombres. Nous avons également des patients qui présentent des blessures dues à l’utilisation d’armes anti-personnels. Nous en avons vu touchés par des armes conventionnelles, qui présentaient des lésions provenant d’éclats.

C’est ce que l’on voit dans toutes les guerres. Il faut souligner qu’à Gaza les gens sont très affaiblis par sept ans de blocus et quand ils sont blessés les effets sont plus graves. Mais il y aussi, comme en 2008/2009, des patients touchés par les bombes DIME qui sont tirées par des drones. Ils transportent ces petites bombes qui ont un effet spécial sur les victimes. »

Devant le lit d’un blessé lors d’une attaque visant semble-t-il le chef de la police de Gaza lui aussi gravement blessé - alors que 18 autres personnes ont trouvé la mort à la sortie d’une mosquée et 15 ont été blessées, samedi soir -, le professeur Fosse montre les brûlures caractéristiques de cette arme qui marquent le corps. « En général, les membres inférieurs sont touchés, ce qui est le cas ici », insiste-t-il en soulevant le drap. L’homme a perdu la jambe droite et se trouve entre la vie et la mort. Son visage est en partie brûlé. Il respire difficilement.

« Nous vivons une énorme catastrophe humanitaire. Une catastrophe qui n’est pas naturelle mais créée par des hommes. »

Mis au point au début des années 2000 par les laboratoires de l’US Air Force, le DIME est une munition à base d’une enveloppe en fibres de carbone contenant un explosif mélangé à un alliage de métaux lourds et de poudre de tungstène avec du cobalt, du nickel ou du fer. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l’amputation.

Le DIME provoque des dommages très importants sur la matière vivante et les tissus mous (le derme, les muscles et les os). Une arme particulièrement utilisée lors des guerres asymétriques officiellement pour éviter les dommages collatéraux. Une arme qui n’est pas interdite mais dont les effets sont atroces. Samedi soir, à Gaza, on a malheureusement vérifié qu’entre la théorie d’une « bombe propre » (quel oxymore) et la pratique il y a un gouffre qui s’appelle la mort de civils.

Erik Fosse sait de quoi il parle. Lors de l’offensive « Plomb durci » en 2008/2009, il était déjà venu, avec d’autres médecins étrangers, prêter main forte à ses collègues palestiniens à qui il tient à rendre hommage pour le dévouement sans faille.

A l’époque, il avait courageusement dénoncé l’utilisation du DIME. « Peu de gens survivent, rappelle-t-il. Cet homme devait être un peu éloigné du point d’impact, c’est ce qui l’a sauvé. Mais si un enfant est touché par ce type de bombe, vous pouvez être sûr qu’il a été visé. J’ai vu personnellement deux enfants ces derniers jours touchés de cette manière. » Et Erik Fosse de lancer un cri d’alarme : « Nous vivons une énorme catastrophe humanitaire. Une catastrophe qui n’est pas naturelle mais créée par des hommes. »

Gaza (Territoires palestiniens), envoyé spécial de l'Humanité, Pierre Barbancey
 

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18/06/2014

France 2 ou la haine du gréviste !

PUJADAS.pngLe 13 juin 2014, les cheminots, majoritairement en conflit avec leur direction, décident la grève dont l’objectif à termes est le maintien de leur statut social dans la fonction publique.

Le commentaire à l’antenne ne s’attardera pas, bien sur, sur l’ouverture du rail à la concurrence en 2002 exigée par l’Union Européenne, ni sur le fait que la réforme crée une entité supplémentaire au-dessus de la SNCF et de RFF, ouvrant la porte à la privatisation.

OUI ! Les salariés de la SNCF sont inquiets. Les exemples en matière de privatisation ne manquent pas qui ont donnés les catastrophes que l’on sait comme le rail en Grande Bretagne et les cascades d’accidents ferroviaires qui ont suivis. Ou encore comme « Orange » avec les dégâts humains qui ont fait la « Une » de nos éditions.

trains.jpgLe journal du 20H de France 2, au service du public, y consacre un reportage en longueur, mais pas sur le fond.

Ce sont de multiples interviews sur le ressenti des usagers qui expriment, pour beaucoup, leur mécontentement.

Pourtant… Quel droit de réponse des salariés gréviste pour expliquer cette situation aux français ?

Quid de l’égalité du temps de parole ?

Le motif de cette grève est peu expliqué par la rédaction de France 2. Est-ce à dessein ?

On peut s’interroger. Le vrai scandale, c’est que faute de négociation les cheminots soient contraints à la grève.

Plusieurs journées sans salaire pour un cheminot seraient sans aucune incidence ?

manif61.jpgL’autre scandale, c’est l’attitude de la rédaction qui « omet » d’en exposer les motifs pour ne relever que la gêne sur les usagers ! Pourquoi aucun syndicaliste de la CGT, premier syndicat des cheminots, ou de SUD RAIL, n’est-il sollicité pour répondre à France 2 ?

Pourquoi un journaliste en « stand-up » sur le plateau parle-t-il des salaires des cheminots ?

Quel est le rapport avec l’actualité ? Seraient-ils grassement payés ? Auraient-ils même la garantie de l’emploi ?

Certains partiraient-ils à 60 ans, cet âge privilégié ?

S’il s’agissait d’autres pays récemment dans l’actualité, nous parlerions de propagande. Ici le jeu est plus subtil puisque c’est précisément à l’échelle d’une vaste interview collective « in vivo » où l’usager même donne son avis, presqu’en direct à la télévision, au journal de 20 H… Alors forcément, cela devient une vérité incontestable.

Quelle est cette méthode journalistique réductrice qui n’enquête pas et qui n’informe pas sur les tenants et les aboutissants ?

Quelle est cette méthode journalistique populiste qui jette une partie des français, les bons et légitimes contre les autres, les mauvais ceux qui se battent non seulement pour leurs droits mais également pour un vrai service public ?

Pourquoi un tel parti pris antisocial dans le traitement de l’information sur le service public, qu’il s’agisse de faits de grève dans les transports en commun ou ailleurs ?Cette vision tendancieuse et libérale du journalisme est choquante et devient malheureusement trop systématique à France 2 dès lors qu’elle relate des conflits sociaux.

La CGT dénonce avec force cette information tronquée et orientée qui ne sert ni à la compréhension ni au décryptage de la réalité si indispensable aujourd’hui.

Communiqué de la CGT de France Télévision

 Paris, Le 17 juin 2014

29/05/2014

MEDIAS : MANIFESTATION ANTIFHAINE, LORSQUE L’AFP MANIPULE

antifasciste.jpg

 "Le Pen, t'es foutue, la jeunesse est dans la rue", ont aussi lancé les manifestants, comme lors des manifestations monstres qui avaient suivi le 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen s'était hissé au second tour de la présidentielle. Cette fois, ils s'adressaient à la fille du leader historique du parti d'extrême droite, qui a remporté un succès tonitruant aux européennes de dimanche, le FN étant arrivé en tête avec près de 25% des voix.

Mais la mobilisation était très loin de celle du 1er mai 2002: ce jour-là, 1,3 million de personnes étaient descendues dans la rue en France, dont près de 500.000 dans la capitale. Jeudi, on a dénombré entre 800 et 2.000 manifestants à Strasbourg, un petit millier à Lyon et Toulouse, un demi-millier à Marseille, Nantes, Bordeaux ou Nancy, 350 à Amiens, 200 à Rouen et à peine 80 à Metz. »

L’Agence France Presse a ainsi informé ses clients c’est-à-dire la plupart de journaux écrits, radios, télés sur le déroulement de ses manifestations improvisées après un appel sur Facebook aux manifestations du premier mai 2002, organisées par les organisations syndicales entre les deux tours des présidentielles où l’élection de Jean Marie Le Pen était possible.

Comparaison n’est pas raison, l’AFP et ses journalistes le savent. Le comportement de l’Agence est indigne et souligne le degré de manipulation à laquelle est placée depuis plusieurs mois l’opinion publique française et explique largement le score réalisée par le Front National soutenue de plus en plus par cette Agence et de nombreux journalistes, particulièrement les journalistes de Radio France et de France Télevision.