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20/01/2011

Plantu : « l'amalgame ne grandit pas l'auteur du trait »

plantu.jpgCOMMUNIQUE

L'Express a publié cette semaine un dessin de Jean Plantu qui est une caricature inadmissible du Front de gauche, renvoyé dos à dos avec le Front national. Représentant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon côte à côte en leaders adeptes du « Tous pourris », ce dessin assimile le Front de gauche à un néo-populisme complice de celui de l'extrême droite. C'est scandaleux!

S'il est permis de tout dire en démocratie, je voudrais dire à quel point je juge le procédé dégradant. L'amalgame humiliant fait entre Jean-Luc Mélenchon dont l'engagement contre l'extrême-droite est incontestable, et l'héritière du trône du FN ne grandit pas l'auteur du trait.

Que Plantu ne soit pas adepte du Front de Gauche, de ses idées comme il l'a laissé entendre ce matin sur France Info est son droit le plus strict.  Je souhaiterais juste qu'il nous combatte avec plus de dignité.

 Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

16:15 Publié dans Blog, Dessin, Manipulation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantu, mélanchon, dessin | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

07/01/2011

EUROPE1 : JEAN LUC MELANCHON : LE CLASH


Mélenchon : "DSK représente si mal la gauche"
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.

Document vidéo exceptionnel où face au journaliste de la station Nicolas Demorand, par ailleurs animateur d‘une émission politique sur la cinq, chaîne du service public, et ancien journaliste de France Inter, Jean Luc Mélanchon explose face à la méconnaissance de ce journaliste qui visiblement ne connaissait ni la biographie de son invité, ni les dossiers traités, ni le système électoral français, ni les bases historiques et médiatiques de notre pays, démontrant un manque de professionnalisme effarant et une parti pris idéologique notable.

Le clash démarre à 11 mn 30 , mais nous vous conseillons de tout regarder.

11:23 Publié dans Eclairage, Radio | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean luc mélanchon, europe1, clash | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

05/01/2011

FR3 : Capital en quête de (fausses) révélations

manif26112.JPGLe magazine économique du groupe Prisma Presse a publié dans son numéro de janvier un article incendiaire sur France 3. Que les salariés de la chaîne prennent très mal.

L’article a eu l’effet d’une bombe à France 3 : le 2 décembre dernier, paraissait dans le magazine Capital un papier intitulé France 3, plus chère la vie.

Les auteurs, entre autres, s’y émeuvent du coût de la grille de la chaîne nationale, et pointent du doigt des « dysfonctionnements ». Qui touchent évidemment les salariés. L’émoi est vif depuis la fin décembre dans les rédactions régionales de France 3.

Dans son article, Capital commence par remettre en cause le coût de la grille de France 3 : 850 millions d’euros de budget contre 820 millions pour France 2 et 909 pour TF1. De la même façon, l’article remet en cause la rédaction jugée pléthorique, dans les effectifs de la chaîne : 1 700 salariés sur 5 000. Pour le magazine, les programmes de proximité, fleuron de France 3, n’occupent que 10 % du temps d’antenne, alors « qu’ils absorbent près de la moitié du budget global ».

Le SNJ-CGT et le SNRT-CGT s’agacent dans un communiqué commun : « Il est ainsi présenté comme scandaleux que France 3 puisse dépenser 20 % de plus par téléspectateur que France 2. Cela revient de fait à remettre en cause l’existence même d’une télévision régionale en France. » Marc Chauvelot, secrétaire général du SNRT-CGT, rajoute que « la France est le pays européen qui investit le moins dans ses programmes régionaux ». Dans le même genre, Capital crédite les comptes en banque des journalistes de 4 000 euros mensuels… quand « un journaliste, après vingt ans de service, reçoit en gros 2 700 euros, un peu plus pour un grand reporter ou un chef », explique le syndicaliste.

 Enfin, le magazine fustige le travail desdits journalistes : les journalistes de chaînes d’info en continu en feraient « dix fois plus » que ceux de France 3. À i-Télé, par exemple, « ils conduisent leur camion satellitaire, filment, interviewent et montent leurs rushes ». « Est-il possible de faire un vrai travail journalistique dans ces conditions ? Faute de moyens et de temps, n’en est-on réduits à simplement tendre le micro sans recul ni vérification de l’information ? » interrogent les syndicats.

Pour Marc Chauvelot, la pilule est amère. « Les salariés ont un gros sentiment de colère et d’injustice. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », note-t-il. « Le travail d’investigation de Capital n’est pas mené sérieusement. Ils ont convoqué tous les stéréotypes et les clichés sur le service public. » Le syndicaliste se demande du coup s’il n’y a pas anguille sous roche. D’autant que ni les dirigeants de France 3 ni ceux de France Télévisions ne se sont exprimés sur le sujet. Et que les menaces de coupes claires dans le budget de France 3 ne datent pas d’hier. De là à suspecter une opération orchestrée, il n’y a qu’un pas, franchi selon les syndicats.

Caroline Constant, l'Humanité

19:46 Publié dans Dossier, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télévision, fr3, capital | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

30/12/2010

"Indignez-vous !" de Stéphane Hessel, 800.000 lecteurs !

hessel.jpgAvec un tirage de plus de 800.000 exemplaires, "Indignez-vous !" de Stéphane Hessel est devenu, bien plus qu'un succès exceptionnel de librairie, un phénomène de société, une vague de fond qui semble cristalliser le malaise des Français et bien au-delà..Tiré à 8.000 exemplaires lors de sa sortie le 20 octobre, le livre de Stéphane Hessel, ancien ambassadeur et résistant de 93 ans, caracole depuis en tête des ventes, devançant le Goncourt de Michel Houellebecq.

"La demande s'amplifie encore, nous lançons un nouveau tirage de 300.000 exemplaires pour atteindre maintenant plus de 800.000", se réjouit Jean-Pierre Barou, qui dirige avec Sylvie Crossman la petite maison d'édition Indigène, qu'ils ont fondée en 1996 à Montpellier.

Cet opus de 24 pages, vendu 3 euros, "est très critique vis-à-vis du gouvernement et a rencontré l'indignation d'une grande partie des Français. C'est un cri de ralliement dû à un sursaut moral, presque un nouvel Appel du 18 juin !", s'enflamme-t-il.

"C'est exceptionnel, sans précédent, bien au-delà d'un succès de librairie. C'est un phénomène de société, une vague de fond, le message qu'attendaient les Français", dit cet ancien militant de la Gauche prolétarienne qui a participé à la fondation du quotidien Libération avant de devenir éditeur au Seuil.

L'effet Hessel dépasse largement les frontières de l'Hexagone. "Nous recevons des appels du monde entier et des traductions sont en projet avec la Slovénie, l'Italie, le Liban, la Corée du sud, le Japon, les Etats-Unis...", ajoute M. Barou.

Pour le philosophe et sociologue Edgar Morin, "c'est le réveil public d'un peuple qui était jusqu'à présent très passif".

Bientôt centenaire mais indigné comme à vingt ans, Stéphane Hessel fait actuellement une petite pause chez des amis bergers dans les Cévennes.

Toujours vibrant, il dénonce sans langue de bois dans son livre l'écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, le traitement fait aux sans-papiers et aux Roms, la dictature des marchés financiers, les acquis bradés de la Résistance comme la Sécurité sociale et les retraites.

Justement, les manifestations contre la réforme des retraites, le malaise des enseignants, des salariés, les multiples formes de la désobéissance civile : "tout cela marque un climat dans lequel ces vingt pages simples mais relativement fortes sont reçues comme un message d'espoir", analyse l'auteur dans un entretien récent aux Inrocks.

"Ce qui me redonne un peu d'espoir, c?est la façon dont la gauche française retrouve un certain souffle", ajoute-t-il.

Pour Jean-Pierre Barou, "l'indignation de Stéphane Hessel passe par la raison, elle n'est pas épidermique comme celle d'un Eric Cantona et son appel à vider les banques".

"Ce livre arrive à un moment où les gens attendaient un guide, un message. Ce qu'il dit, c'est tout n'est pas foutu, il faut réagir !", dit Jean-Marie Sevestre, patron de la librairie Sauramps à Montpellier, l'une des plus grandes de France, qui vend "de 300 à 400 exemplaires du livre par jour".

"Stéphane Hessel est venu faire une signature il y a 15 jours, des centaines de personnes s'y sont pressées et buvaient ses paroles", poursuit-il.

"Nous en vendons plus d'une cinquantaine par jour, avec un pic à Noël", se félicite aussi la librairie Tropique dans le 11e arrondissement de Paris.

Né en 1917 à Berlin, naturalisé français en 1937, Stéphane Hessel a été résistant, déporté, membre du Conseil national de la Résistance et l?un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l?homme de 1948. Il est le fils d'Helen Grund-Hessel, héroïne du roman Jules et Jim.

Il a soutenu Michel Rocard en 1985, s'est présenté l'an dernier sur les listes d'Europe Ecologie et soutient aujourd'hui Martine Aubry, dont il est un ami, et qui a lu son livre avec intérêt.

Stéphan Hessel est egalement membre du comité de parrainage à salah Hamouri.

Publié par l'Humanité

18:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stéphane hessel, livre | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |