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10/09/2024

Meurice et sa bande rebondissent sur Nova

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Avec Pierre-Emmanuel Barré, Aymeric Lompret, Juliette Arnaud et Florence Mendez, tous recalés de France Inter, Guillaume Meurice a inauguré ce dimanche soir la première de son émission « la dernière », sur la radio Nova. Un peu de bazar, beaucoup de bonne humeur, et énormément de vraie insolence.

Beaucoup d’excitation de la part du public, un petit stress palpable au début, mais au final, l’émission de Guillaume Meurice sur Nova, « La dernière », qui s’est tenue pendant deux heures ce dimanche 8 septembre, a rempli sa mission : tenir la dragée haute à l’actualité avec un regard de gauche assumé, et remplir l’espace laissé vacant par la suppression du Grand Dimanche Soir sur France Inter par Adèle Van Reeth la directrice de la station et Sibyle Veil, la présidente de Radio France.

Accompagné de Pierre-Emmanuel Barré, Florence Mendez, Juliette Arnaud et Aymeric Lompret, Guillaume Meurice avait, sur ses réseaux sociaux, donné la philosophie de cette émission : « comme on a compris que la liberté d’expression, c’était surtout un joli concept, on s’est dit que le mieux, c’était d’imaginer chaque émission comme si c’était la dernière ».

En le précisant d’ailleurs dès le début de l’émission : Matthieu Pigasse, le propriétaire de la station, était présent dans la salle pour la première de La dernière. Ce qui n’a pas empêché les coups de griffe, d’ailleurs, contre la régie publicitaire de Nova confiée à Lagardère (sous contrôle de Bolloré), ou sur Rock-en-Seine, festival également géré par le banquier d’affaires.

Chaque chroniqueur a tiré à boulets rouges sur un fait d’actualité

L’émission se tient sur deux heures. Dans la première heure, chaque chroniqueur a tiré à boulets rouges sur un fait d’actualité : sur la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, Guillaume Meurice a osé un « Macron avait prévenu. Il avait dit : “je vais chercher, un con, promis” ».

Pierre-Emmanuel Barré a rebondi sur la candidature d’Edouard Philippe à l’élection présidentielle : « Il a deux prénoms, Édouard Philippe. En trente ans de vie politique, il n’a pas réussi à se faire un nom ». Juliette Arnaud a fustigé le pape qui ne comprend pas les personnes qui préfèrent adopter un animal domestique que de faire des enfants…

L’émission a eu pour invité l’historien Johann Chapouteau, spécialiste du nazisme, qui a fait un parallèle entre les années 1930 et aujourd’hui. En partant d’abord d’un gros propriétaire de médias, Alfred Hugenburg, antisémite, « colonialiste de l’intérieur », qui a littéralement façonné l’opinion publique allemande et largement préparé le terrain à Hitler.

Idem avec l’invitée de l’invité, Maud Chirio, qui a fait ce même parallèle avec le Brésil de Bolsonaro. Les deux ont aussi montré comment, partout et de tous temps, l’extrême droite tente de discréditer ses adversaires politiques en faisant régner la peur, hier « avec le bolchevisme culturel », aujourd’hui avec « l’islamo-gauchisme » teinté de wokisme.

Une émission vivante, drôle, et surtout sacrément instructive.

Guillaume Meurice a une carte blanche à la fête de l’Humanité le vendredi 13 septembre à 19 h 13.

La dernière. Nova. Le dimanche de 18 à 20 heures.

19:51 Publié dans Actualités, Eclairage, Informations, Journaliste, Radio, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nova, meurice | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

04/07/2024

Pour faire gagner le Front populaire, la lutte emprunte le chemin des ondes

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Alors que la presse joue depuis la Révolution un rôle important dans le débat politique, la gauche mise, au mitan des années 1930, sur la radio pour contrer la propagande sur papier de l’extrême droite. En partenariat avec la fondation Gabriel Peri. (Article publié par l'Humanité)

Dans toute l’Europe, l’histoire politique de l’entre-deux-guerres est intimement liée à l’histoire des médias. L’usage fait par les fascismes des nouveaux outils de propagande, en Allemagne comme en Italie, est bien connu. En France, le paysage médiatique est, dans les années 1930, en train de basculer : l’influence des journaux papier recule ; c’est désormais la TSF qui forge l’opinion publique. Lors de la campagne des élections législatives de 1936, les partis de Front populaire s’emparent de ce nouvel outil de communication politique.

La IIIe République a inscrit les médias dans son projet démocratique. Le vote de la loi de 1881 sur la liberté de la presse est ainsi motivé par la volonté de reconstituer un espace public virtuel correspondant à l’agora grecque des débuts de la démocratie.

La revanche pendant la Belle Époque

Dans le rapport qu’il présente au Sénat en faveur du vote de cette loi, Eugène Pelletan écrit ainsi : « La presse à bon marché est une promesse tacite de la République au suffrage universel. Ce n’est pas assez que tout citoyen ait le droit de voter. Il importe qu’il ait la conscience de son vote, et comment l’aurait-il si une presse à la portée de tous, du riche comme du pauvre, ne va chercher l’électeur jusque dans le dernier village ? »

De fait, pendant la Belle Époque, de grands quotidiens populaires sont devenus des médias de masse. Ils sont facilement distribués à une population de plus en plus concentrée dans les villes, et désormais largement alphabétisée. À la veille de la Première Guerre mondiale, l’habitude de lire le journal est prise dans toutes les familles françaises ; le Petit Journal ou le Matin, en entretenant le mythe de la revanche ou en racontant la diversité de l’empire français d’Afrique, participent à la diffusion de la culture politique de la IIIe République.

La perte de confiance dans les médias de masse

La Première Guerre mondiale est une déflagration dans ce paysage. Dès les débuts du conflit, les grands quotidiens populaires participent au bourrage de crâne orchestré par l’armée française. Ils perdent ainsi la confiance du public. Le nouveau paysage médiatique de l’entre-deux-guerres fait une plus grande place aux journaux régionaux, qui assurent une information de proximité, et, surtout, à une presse très politisée.

C’est de là que viennent les plus importantes innovations de la période, comme les hebdomadaires politiques et culturels (Vendredi, Gringoire, Je suis partout ou Marianne). Dans ces publications, les dessinateurs sont de véritables éditorialistes ; à droite de l’échiquier politique, les dessins de Sennep participent de la brutalisation des discours médiatiques en soutenant les projets antisémites, xénophobes, anticommunistes et homophobes de Candide.

Alors que les quotidiens populaires de l’entre-deux-guerres avaient choisi de se tenir éloignés de la vie politique partisane, les hebdomadaires des années 1930 relaient la violence de la montée des fascismes, qui s’incarne dans les manifestations du 6 février 1934.

Radio Leon Blum.jpgDans ce climat hostile, la stratégie médiatique du Front populaire en général et de Léon Blum en particulier a été de miser sur un nouveau média : la radio. Nouvelle technologie développée à la faveur de la Première Guerre mondiale, la télégraphie sans fil (TSF) propose des programmes à destination du grand public depuis le milieu des années 1920.

En 1936, elle est devenue un média de masse. Le poste de TSF est un meuble trônant au milieu du salon de nombreuses familles françaises ; on le retrouve aussi dans les cafés, où il permet de suivre l’actualité sportive. L’écoute est donc collective, ce qui favorise les échanges d’opinion. À partir de cette période, les quotidiens cessent de publier une « édition spéciale » en cas d’événement au cours de la journée. C’est par la radio que les Français apprennent l’arrivée au pouvoir d’Hitler ou les débuts de la guerre civile espagnole.

En Allemagne, la possession d’un poste de radio devient obligatoire ; une grande partie de la propagande passe par les ondes. En France, la TSF est intégrée au projet démocratique. Pour la première fois en 1936, les partis disposent d’un temps de parole sur les ondes radio dans le cadre de la campagne officielle des législatives. La voix de Léon Blum participe dans ce cadre à la mobilisation des électeurs, et le Front populaire remporte sans doute la première « guerre des ondes », pour reprendre l’expression utilisée par Hélène Eck pour caractériser la Seconde Guerre mondiale.

Claire Blandin

Historienne

19:49 Publié dans Actualités, Informations, Radio | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : radio, 1936 | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

10/08/2019

LREM-GOUVERNEMENT-RN : MAIN BASSE SUR LES MEDIAS

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Avec pas moins de 2 500 interviews, les matinales TV et radio ont accueilli en moyenne neuf invités chaque jour. Où ce sont souvent les mêmes qui trustent les places. Plus de la moitié des invités sont ministres, parlementaires LREM, membres de l'extrême droite soit 1280 exactement.

Les centaines d'heures accordées complaisamment au Président de la République  dans ses nombreux passages dans les médias ne sont pas comptabilisées.

La proportionnalité politique n’est pas la même que la proportionnalité médiatique. La compilation, effectuée par le Figaro, à partir des données du site Internet Politiquemedia, des principales interviews politiques matinales dans l’audiovisuel (1) témoigne d’une écrasante surreprésentation du tandem gouvernement/majorité parlementaire.

Avec la crise des gilets jaunes, ministres et secrétaires d’État, envoyés sur les plateaux ou les studios pour diffuser les éléments de langage ou effectuer la « pédagogie des réformes », se taillent la part du lion des 2 500 passages analysés avec 745 passages en tout (+ 153 par rapport à l’année dernière). Tous médias audiovisuels confondus, le gouvernement est le plus représenté le matin sur les antennes, à raison de… deux interviews par jour en moyenne. Premier de cette classe, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer (47 passages). Mais moins que Yannick Jadot qui, sur la même période, s’est vu invité 54 fois, à la faveur de la campagne des européennes. Troisième sur le podium, Benjamin Griveaux, comme porte-parole du gouvernement puis candidat à la Mairie de Paris. En quatrième position, figure François de Rugy, qui a écumé plateaux et studios pour se défendre, avant et après sa démission forcée du gouvernement.

Le décalage est flagrant selon l’appartenance politique

Le palmarès reflète en creux le besoin des grands médias de « bons clients » ; ainsi, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est… la cinquième personnalité la plus invitée durant la période étudiée (1) avec 38 passages en un peu moins d’un an, tout en ayant réalisé 3,5 % aux dernières élections européennes. Pourtant, hormis Olivier Faure (PS, 30 passages) et Stanislas Guerini (LaREM, 22), les chefs de parti n’apparaissent guère. C’est parfois une stratégie de garder la parole rare, donc solennelle. Si Jean-Luc Mélenchon, avec 2 passages, a quasiment déserté les émissions matinales, c’est le député Adrien Quatennens (31) qui est désormais la première figure médiatique des Insoumis. Année électorale, 2019 a vu l’émergence de têtes de liste nouvelles, comme Raphaël Glucksmann (13 passages), François-Xavier Bellamy (LR, 20) ou Manon Aubry (FI, 30). Les invitations, une fois l’élection passée, se sont taries…

C’est si l’on prend ces chiffres par ventilation partisane que le décalage est flagrant. Sur 2 500 passages médias, gouvernement et majorité s’en arrogent 1 062. Juste derrière, « Les Républicains » cumulent 504 passages. Puis viennent le PS, avec 197 passages, le Rassemblement national de Marine Le Pen (180 passages), la France insoumise (165 passages), EELV avec 93 invitations, et enfin le PCF, avec 56 occurrences, en dépit de posséder deux groupes parlementaires et 7 500 élus. Lesquelles invitations doivent beaucoup, si l’on regarde plus en détail, au fait qu’une campagne électorale s’est tenue. Ainsi sa tête de liste aux européennes, Ian Brossat, cumule 41 % des invitations faites au PCF.

(1) Liste établie entre le 21 août 2018 et le 13 juillet 2019. Émissions étudiées : RTL Matin (7 h 45), l’Interview politique sur Europe 1 (8 h 15), l’Invité politique sur France Inter (8 h 20), l’Interview de Jean-Pierre Elkabbach sur CNews (8 h 5), l’Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC (8 h 35), l’Invité de 8 h 30 Aphatie sur France Info (8 h 30), les 4 Vérités sur France 2 (7 h 35), l’Invité politique de Guillaume Durand sur Radio classique et Paris première (8 h 15), l’Invité du matin de RFI (7 h 50), l’Invité de Territoires d’infos sur Public Sénat et Sud Radio (8 heures).
 

 

15:34 Publié dans Eclairage, Radio, Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, matinales | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

23/06/2019

Charline Vanhoenacker : Je suis toujours hallucinée qu'on déroule le tapis rouge à l'extrême droite

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Avec ses acolytes Alex Vizorek et Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker ironise tous les jours sur l'actualité. Avant de partir en vacances jusqu'au retour de « Par Jupiter ! » à la rentrée prochaine du lundi au vendredi de 17 heures à 18 heures, la journaliste et humoriste belge de France Inter, âgée de 41 ans, revient sur les moments les plus inspirants d'une année intense.

Avez-vous été approchée par Laurent Ruquier pour remplacer Christine Angot et Charles Consigny dans « On n'est pas couché » ?

CHARLINE VANHOENACKER. Non ! Jouer les procureurs, non merci… À chaque fin de saison, Guillaume Meurice et moi sommes sollicités. Sauf si une chaîne a un concept génial, on ne veut pas faire de télé. Vous allez me prendre pour un ostrogoth mais je préfère la radio. À France Inter, on a une liberté totale. L'aurait-on ailleurs ? Pas sûr…

Depuis 10 ans, vous vivez en France. Êtes-vous toujours surprise par les médias hexagonaux ?

Je suis toujours hallucinée qu'on déroule le tapis rouge à l'extrême droite. En Wallonie, elle n'est jamais sur les plateaux et, aux européennes, elle a fait moins de 5 %. En France, Marine Le Pen est partout et a gagné le scrutin… Les médias sont responsables de la banalisation de ses idées. Surtout ceux comme Sud Radio dont les théories d'Alain Soral sont le fonds de commerce.

Alex Vizorek est triste de l'arrêt de l'émission de Thierry Ardisson dont il était l'un des chroniqueurs ?

Il faut lui demander. Moi, je suis ravie que ça s'arrête car c'était très putassier. Il n'y a pas une semaine où on ne s'est pas moqué de lui. « Les Terriens » comme « On n'est pas couché » n'existeraient pas en Belgique.

Pourquoi ça ?

Parce qu'on se fiche de l'avis de Yann Moix sur l'album de Kendji Girac, non ? Laurent Ruquier est très symptomatique de la télé à la française. Chez nous, les politiques ne vont pas dans les émissions de divertissement car leur personnalité importe moins que leurs idées.

Pourtant c'est intéressant de confronter l'avis des artistes sur la société avec celui des politiques. Hélas, ces confrontations sont surtout utilisées pour le buzz et l'invective que pour alimenter le débat.

Comme Laurent Ruquier, avez-vous « l'impression de vivre sous la dictature des réseaux sociaux et de Marlène Schiappa » ?

Pas du tout. On est épargné des polémiques car, comme nous, notre public a grandi avec Charlie Hebdo, Siné ou les « Guignols », et sait qu'on est dans la satire et jamais dans la diffamation.

Vous n'avez jamais été convoqués au CSA ?

Non. Deux membres du CSA ont demandé à nous rencontrer pour savoir comment on faisait justement pour ne jamais franchir la ligne jaune. Je leur ai dit que cette rencontre ressemblait au fameux sketch des « Guignols » intitulé « Encule un mouton » où Alain de Greef, mythique directeur des programmes de Canal +, doit expliquer au CSA ce qu'est l'humour. Mais ils n'avaient jamais entendu parler du sketch. J'ai dû leur raconter… Je ne faisais pas la maline. C'était une vraie mise en abyme.

Vous qui connaissez bien la Maison de la Radio, y a-t-il une photo de Nicolas Hulot dans le bureau de Nicolas Demorand et de Léa Salamé ?

Non car ils ont vite arrêté de parler de cette démission surprise en direct à cause de la vidéo où ils la décrivaient comme « un moment de grâce ». Ils reconnaissent eux-mêmes avoir fait une connerie. Mais, nous, on était contents, ça nous a fait trois mois de blagues !

Y a-t-il une couronne dans le bureau de votre patronne Laurence Bloch depuis que France Inter devance RTL en audience ?

Non, elle ne se la pète pas du tout. Honnêtement, on est nombreux à être gênés d'être la première radio de France. Être premier, c'est le début des emmerdes. La preuve ! Mais c'est épatant que le service public soit en tête avec des moyens inférieurs aux autres. Quand Europe 1 débauche quelqu'un de chez nous, ils offrent un salaire délirant…

Y a-t-il une photo de Raphaël Glucksmann, compagnon de Léa Salamé et tête de liste PS aux Européennes, dans votre bureau ?

On a accroché un portrait du ministre de la Culture, Franck Riester, de peur d'oublier son visage. Mais le couple Léa Salamé-Raphaël Glucksmann nous a bien fait marrer. On s'en serait moqué de toute façon, mais évidemment on l'a fait d'autant plus que Léa est de la maison. Mais elle l'a bien pris, elle a un côté déglingo. Je m'en prends régulièrement à son invité le matin et elle ne m'a jamais rien dit.

Et une photo de Sibyle Veil, la patronne de Radio France, dans le bureau des syndicats de la Maison Ronde ?

Non la décoration est très minimaliste. Il y a des mégaphones et des banderoles. Je suis en colère car je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on a d'excellents résultats, on coupe les budgets ? (NDLR : Radio France était en grève mardi pour protester contre le plan d'économies prévoyant près de 300 suppressions de postes) A quoi ça sert d'être premier, si on veut te saborder ?

On a élargi la publicité sur nos antennes. On a ouvert un restaurant et loué les locaux pour des défilés de mode. On va devoir faire quoi de plus ? Ouvrir un centre commercial ? Il y a des gens qui travaillent 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Les heures supplémentaires ne sont pas payées. On ne vole pas nos congés. C'est tellement injuste.