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15/02/2014

LES MENSONGES DE PUJADAS !

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France Télévision et RFI ont engagé une vaste campagne de falsfication sur la situation qui se déroule qui se déroule aujourd'hui au Vénézuela n'hésitant pas à mentir délibérément comme le prouve le communiqué ci-dessus.

Pujadas dans son émisssion "les paroles et les actes" n'hésite pas non plus à manipuler les débats qui sont tout sauf pluralistes comme le démontre l'excellent document publié par le site web les "mots sont importants" que vous pourrez découvrir en cliquant ici.

Communiqué de Cuba Si France Provence en réponse au "reportage' honteux diffusé hier soir dans le JT de 20H de France 2 (cliquez ici pour le voir: JTFRANCE2-13/02/2017).

Cuba Si France Provence a été scandalisée par la façon dont David Pujadas a évoqué, au cours de l'édition de 20h du Journal Télévisé, jeudi 13 février, les événements qui se sont déroulés au Venezuela le 12 février dernier :

« Durcissement du régime au Venezuela. Le successeur d'Hugo Chavez, Nicolas Maduro fait face à des manifestations grandissantes. Hier, des tirs à balles réelles ont été entendus à Caracas et 3 personnes ont été tuées parmi les étudiants et les opposants qui défilaient contre la vie chère, l'insécurité et les pénuries ».

En présentant les choses de cette façon, on entend que la police a tiré sur des manifestants pacifiques. Or, la vérité est totalement différente.

Ces manifestations, qui ont eu lieu dans tout le pays, étaient organisées par des groupes radicaux d'extrême droite et leur but était de générer la violence pour provoquer une situation de chaos qui pourrait justifier une intervention étrangère. C'est une situation que le Venezuela a déjà connue en 2002, lors du coup d'Etat manqué contre le Président Hugo Chavez.

Le Venezuela est actuellement en butte à une guerre économique livrée par les groupes fascistes et les spéculateurs contre lesquels le Gouvernement Bolivarien a pris récemment des mesures fermes pour que les produits soient enfin vendus à la population à leur juste prix. Ces mesures commencent à porter leurs fruits et il n'y a dans le pays, aucune manifestation contre la vie chère.

Quant à l'insécurité, elle est surtout importante dans les états gérés par des gouverneurs d'extrême droite et des mesures ont été également prises récemment par le Gouvernement pour en venir à bout.

En ce qui concerne les « tirs à balles réelles », c'est bien une réalité et ils ont fait 3 morts mais les armes à feu étaient aux mains des groupes de choc et non de la Police. Comme par hasard, Monsieur Pujadas a oublié de le préciser...

Mais ce qui est le plus grave, c'est que les morts ne sont pas des opposants comme il a été dit : Juan Montoya était membre du collectif révolutionnaire 23 Janvier, et Bassil Da Costa, étudiant (mais pas opposant). 17 des blessés sont des fonctionnaires de police ou des militaires, et 49 sont des civils. Il n'y a donc aucune victime dans le camp des « opposants », ou pour mieux dire, des groupes de choc.

Cuba Si France Provence demande à la chaîne qui a diffusé ces contre-vérités un droit de réponse.

Les téléspectateurs français ont le droit de connaître la vérité.

Salon-de-Provence, le 14 février 2014

Pour Cuba Si France Provence,

la présidente,

Françoise Lopez

Source: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/02/venezuela-communique-de-cuba-si-france-provence.html

06/02/2014

La diffusion des quotidiens est en recul

presse écrite, crise de la presse, diffusionL’immense majorité des quotidiens nationaux affiche un recul global de 6,16 % en moyenne avec de grosses disparités entre les titres, selon les chiffres OJD.

Selon les chiffres annuels publiés par l’OJD, organisme de contrôle de la diffusion de la presse, les quotidiens nationaux n’ont pas été à la noce en 2013 par rapport à 2012, année marquée par la campagne présidentielle et les législatives. Les ventes des quotidiens sont en recul de 6,16 %, en moyenne, avec de fortes disparités. Seuls les Échos et la Croix (porté en partie par le pape François) ont connu une diffusion stable mais positive. Les Échos ont affiché une légère hausse de leurs ventes (+ 0,74 %), tout comme la Croix (+ 0,81 %).

Les plus fortes baisses concernent Libération, dont les ventes en France ont chuté de 14,9 % par rapport à 2012, l’Équipe (- 11,44 %), Aujourd’hui en France (- 10,28 %) et le Parisien (- 8,82 %). L’Humanité, dans un environnement particulièrement difficile, a limité la casse avec un retrait de 6,80 %. Le Monde a mieux résisté (- 4,44 %), tout comme le Figaro, en recul de seulement 1,88 %. Mais il faut noter que le Figaro vend près de 100 000 exemplaires par jour sous forme de vente au tiers, soit près du tiers de ses ventes. Les ventes au tiers sont des ventes généralement à prix réduit, auprès des compagnies aériennes, enseignes, banques, etc., qui mettent ensuite les journaux gratuitement à disposition de leurs clients.

Ainsi, hors ventes au tiers, donc uniquement auprès des lecteurs finaux (en kiosque, sur abonnement ou en version numérique), Libération affiche une baisse de 16,42 %, avec 71 855 exemplaires par jour en moyenne sur l’année. L’Équipe recule de 13,78 % (194 330 exemplaires en moyenne), mais espère une meilleure année 2014 avec les JO d’hiver et surtout la Coupe du monde de football au Brésil. Les deux autres titres du groupe Amaury sont aussi à la baisse. Le Parisien, de 10,66 %, avec 232 506 exemplaires, et Aujourd’hui en France, de 10,56 %, avec 155 898 exemplaires. Toujours hors vente au tiers, le Monde s’effrite de 3,62 % en 2013 avec 219 265 exemplaires en moyenne et le Figaro de 1,73 %, avec 229 794 exemplaires. En revanche, les Échos et la Croix sont en hausse de respectivement 0,15 % (à 90 616 exemplaires) et 0,76 % (88 170 exemplaires). L’Humanité, en plein travail de nouvelle formule de son quotidien et de son site, affiche une diffusion totale de 43 633 exemplaires, dont 40 558 payés.

De son côté, Médiamétrie a publié, lundi, son bilan pour décembre des sites d’information français qui placent ceux du Figaro, du Monde et du Parisien en tête. Le Nouvel Observateur, jusqu’ici 3e, passant à la 4e place, selon ces chiffes. Viennent ensuite 20 Minutes (5,6 millions), l’Express, toujours cumulé avec le site de l’Expansion mais plus avec l’Étudiant (5,3 millions), France Télévisions News (5,3 millions), Orange News (4,9 millions) et Yahoo News (4,1 millions).

Claude Baudry, pour l'Humanité

10/10/2013

Seymour Hersh : les médias américains sont "lamentables"

Seymour Hersh en 2004, à Washington - Institute for Policy Studies/CC Le lauréat du prix Pulitzer explique comment sauver le journalisme. La presse devrait "virer 90 % des rédacteurs et promouvoir ceux qui sont incontrôlables".
Seymour Hersh en 2004, à Washington - Institute for Policy Studies/CC
Seymour Hersh a des idées radicales pour sauver le journalisme. Il faut fermer les rédactions de NBC et ABC, licencier 90 % des rédacteurs de la presse écrite et revenir à la mission fondamentale du journaliste qui doit, soutient-il, défendre un point de vue extérieur.

Il en faut peu pour qu'il s'enflamme. Hersh, le journaliste d'investigation qui hante les présidents américains depuis les années 1960, a même un temps été décrit par le Parti républicain comme "ce qui se rapproche le plus d'un terroriste dans le journalisme américain".

Le caractère timoré de ses collègues l'exaspère, de même que leur incapacité à remettre en question la Maison-Blanche et à se faire les messagers de la vérité, aussi impopulaire soit-elle.

Et ne lui parlez pas du New York Times qui, dit-il, passe "beaucoup plus de temps à apporter de l'eau au moulin d'Obama que je ne l'en aurais cru capable". Ni de la mort d'Oussama Ben Laden. "Rien n'a été fait sur cette affaire, c'est un énorme mensonge, il n'y a pas un seul mot de vrai", déclare-t-il à propos du raid épique des Navy SEALs en 2011.

"Le gouvernement Obama ment de façon systématique"

Hersh travaille sur un livre qui traite de la sécurité nationale, et il y consacre un chapitre à la mort de Ben Laden. Il affirme qu'un rapport remis il y a peu par une commission pakistanaise "indépendante" ne tient pas la route. "Les Pakistanais publient un rapport, ne me lancez pas là-dessus. Disons les choses comme ça, les Américains ont joué un rôle considérable dans sa rédaction. Ce rapport, c'est de la merde," lâche-t-il en laissant entendre que son prochain livre contiendra des révélations.

Le gouvernement Obama ment de façon systématique, soutient-il, et pourtant aucun des titans des médias américains, que ce soit les chaînes de télévision ou les grands journaux, n'ose le défier. "C'est lamentable, ils sont plus qu'obséquieux, ils ont peur de s'attaquer à ce type [Obama]", grince-t-il dans un entretien accordé à The Guardian.

"Il fut un temps où, quand on se trouvait dans une situation où il se passait quelque chose de grave, que le président et ses sbires avaient la haute main sur le récit des événements, on pouvait être à peu près sûr qu'ils [les médias] feraient tout leur possible pour raconter les faits. Plus maintenant. Maintenant, ils profitent de choses comme ça pour voir comment faire réélire le président."

Il n'est même pas sûr que les révélations récentes sur l'étendue et la sophistication du système de surveillance de la National Security Agency (NSA) auront un impact durable. Il reconnaît qu'Edward Snowden, le lanceur d'alerte de la NSA, a "bouleversé la nature même du débat" sur la surveillance. Il ajoute que d'autres journalistes et lui avaient écrit sur cette question, mais Snowden a joué un rôle essentiel en fournissant des preuves circonstanciées. Malgré tout, il doute que ces révélations entraînent un changement de politique de la part des autorités américaines.

>>> Lire aussi notre dossier : Etats-Unis - L'espionnage à échelle industrielle

>>> Lire aussi notre dossier : Snowden, un homme très recherché

"Duncan Campbell [journaliste d'investigation britannique qui a dévoilé l'"affaire du zircon" dans les années 1980], James Bamford [journaliste américain], Julian Assange, The New Yorker, moi, nous avons tous écrit sur l'idée qu'il y a une surveillance constante, mais lui [Snowden], il a fourni des documents et ça a bouleversé la nature même du débat ; maintenant, c'est une réalité", poursuit Hersh.

"Le monde est plus que jamais dirigé par des abrutis finis"

"Mais je ne sais pas si ça changera quoi que ce soit à long terme, le président répétera toujours 'Al-Qaida ! Al-Qaida !' devant les électeurs et les deux tiers d'entre eux continueront à être favorables à ce genre de surveillance complètement stupide", poursuit-il.

Publié dans le Courrier International

14/08/2013

AUX COTES DES LANCEURS D'INFORMATIONS !

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Pour avoir permis la fuite de près de 700 000 documents militaires et câbles diplomatiques vers l’organisation Wikileaks, un jeune soldat américain, Bradley Manning, risque cent trente six années de prison. 136, c’est-à-dire au delà de la perpétuité ! Présenté devant le tribunal la semaine dernière, après avoir été arrêté en 2010 en Irak où il était en poste, B. Manning était enfermé à la prison militaire de Quantico dans l’état de Virginie.

Tous les experts et associations des droits humains, jusqu’au rapporteur de l’ONU sur la torture, ont dénoncé des conditions de détention insupportables. Le chef d’accusation de « collusion avec l’ennemi » n’a finalement pas été retenu par le tribunal. Mais, il reste accusé de vingt et un autres délits, dont le viol de la loi sur l’espionnage, le vol ou la fraude informatiques. Qu’est ce qui gène le plus une partie de l’administration de l’armée et de la justice nord-américaine ?

Ce sont les révélations sur la manière dont sont menées les guerres en Afghanistan et en Irak. B. Manning a révélé les graves abus commis par l’armée des États-Unis dont un acte de guerre atroce où on voit un hélicoptère US cibler et tirer sur une douzaine de personnes, dont deux photographes de l’agence Reuter.

Certes, les secrets d’état peuvent exister. Mais ici, il s’agit d’autre chose. Il s’agit, à partir d’informations toujours cachées au grand public, de dénoncer des faits et des risques de dérives graves, préjudiciables même à l’image des États-Unis d’Amérique. Ainsi, que les citoyens américains et les autres aient accès à de telles informations, ne peut donc que susciter un débat salutaire sur les méthodes de l’armée américaine, voir au-delà, sur la pertinence de ces guerres.

Des secteurs de la justice et de l’armée ont reproché à B. Manning d’avoir servi Al Qaïda ou Ben Laden dévoilant ces informations. C’est renverser les choses ! En effet, n’est-ce pas l’armée nord-américaine et les services secrets qui ont formé les leaders terroristes pour empêcher toute forme de contestation progressiste et tout mouvement d’émancipation humaine? Alors que le régime nord-américain déstabilisait et fomentait des coups d’état en Amérique Latine, développait la guerre froide et s’attaquait aux forces progressistes et aux partis communistes, il créait ces montres dont il ne sait que faire aujourd’hui tant ils lui échappent.

De même, vient encore d’être révélé, il y a quelques semaines, grâce à Edward Snowden, un ancien employé des services NSA, que les Etats-Unis écoutent le monde entier, jusqu’aux gouvernements européens, qui se comportent en petits vassaux, comme vient de le prouver l’ouverture de négociations sur un projet de marché transatlantique comme si la révélation de ce vaste système d’écoutes ne leur faisait ni chaud ni froid!

Mais quel est la question de fond? La même que depuis la fin de la seconde guerre mondiale mais dans un contexte totalement bouleversé par la crise et par l’émergence de nouveaux pays qui comptent sur la scène internationale, tandis que  l’expérience des peuples qui, plus ou moins confusément, au prix d’une multitude de tâtonnements, cherchent de nouveaux chemins pour l’émancipation humaine.

 C’est dans ce contexte nouveau que les dirigeants et l’administration nord-américaine cherchent à conserver, affermir et renforcer leur domination mondiale qui leur est contestée. C’est ce qui transparaît tout au long d’un rapport récent de la CIA sur la perspective d’ici 2030.  Ce dernier évoque plusieurs scénarios d’avenir dont celui de la poursuite du relatif déclin nord-américain en le présentant comme une catastrophe mondiale, en ces termes : « L’effondrement ou le retrait soudain de la puissance américaine engendrerait très certainement une longue période d’anarchie mondiale* ».

Permettre aux États-Unis de garder cette suprématie impliquerait donc de les laisser faire. Dans ce cadre, ils devraient bénéficier d’une totale impunité et les autres pays devraient leur livrer tous les lanceurs d’alerte, comme ils ne cessent de le réclamer. Le monde de la liberté n’a décidément pas le visage qu’on lui prête. Et pourtant, aucun grand débat, aucune sorte de mouvement de protestation n’est développé parmi celles et ceux qui se présentent comme les défenseurs des droits de l’homme.

Pourtant, aux Etats-Unis mêmes, les révélations de B.Manning ont déclenché dans l’opinion des questionnements sur la guerre et aussi sur la transparence et le secret d’état. Sur d’autres sujets, comme les paradis fiscaux, la fraude fiscale, ceux que l’on appelle « les lanceurs d’alerte » sont très utiles à l’information et au débat public. Ce procès aux Etats-Unis et la lourde condamnation de B. Manning créent un climat de peur, menaçant le journalisme d’investigation et le droit d’être informé.

Raison de plus pour se mobiliser afin de défendre les libertés partout. Mais peut être que cette chasse aux lanceurs d’informations est elle le révélateur d’enjeux plus profonds qui ont a voir avec la multitude de crises qui touchent en profondeur les Etats –Unis et tout le monde occidental : Les lourds échec en Afghanistan, l’Irak ,la crise économique et financière sans fin. C’est la crise de l’hégémonie nord-américaine sur un monde en pleine recomposition qui est amorcée. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour les peuples. Cela peut expliquer leur agressivité. Raison de plus pour ne pas laisser, B Manning, Assange ou Swoden seul !

bradely manning,usa,le hyaric,l'humanité* Le monde en 2030 vu par la CIA (rapport CIA)

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député au parlement européen