16/09/2014
Bientôt le retour de Pif Gadget ?
Le directeur de "L'Humanité" veut relancer le mythique magazine de bande dessinée pour enfants.Le magazine Pif Gadget, fondé en 1969, a disparu des kiosques en 1993. Le directeur du journal L'Humanité envisage de le relancer. Le magazine Pif Gadget, fondé en 1969, a disparu des kiosques en 1993. Le directeur du journal L'Humanité envisage de le relancer."
Le magazine Pif Gadget, fondé en 1969, a disparu des kiosques en 1993. Le directeur du journal L'Humanité envisage de le relancer.
Reviendra-t-il avec ses pois sauteurs ? Le quotidien communiste L'Humanité compte relancer Pif Gadget, le mythique magazine de bande dessinée pour enfants des années 1970-1980, qu'il avait lancé en 1969. C'est ce qu'a indiqué, vendredi 12 septembre, le directeur du journal, Patrick Le Hyaric, sur France Info.
"Nous sommes propriétaires de Pif, de ce qu'on appellerait la marque Pif, même si je n'aime pas beaucoup ce mot. Je compte dans les prochains mois, si je peux, [le] relancer", a-t-il déclaré, indiquant que des gadgets siglés Pif avaient été préparés pour la Fête de l'Huma.
Pif Gadget, créé en 1969 sous l'égide du Parti communiste et véritable phénomène de presse, avec des tirages d'en moyenne 500 000 exemplaires, avait disparu en 1993. L'Humanité l'avait ensuite ressuscité entre 2004 et 2009 avec une nouvelle formule, mais Pif, très endetté, avait de nouveau fermé.
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08/08/2014
GAZA : MEDIAS FRANCAIS, LE REFUS DE L'HONNETETE ET DE L'OBJECTIVITE !
Après un mois de conflit à Gaza, un constat s’impose : les radios et les télévisions françaises n’arrivent pas à le rapporter. Nul autre conflit sur la planète n’a le droit à cette volonté d’équilibrer à tout prix l’information sur les deux camps. Du 8 juillet au 6 août, les journaux de TF1, France 2 ou BFMTV et les matinales de France Inter et d’Europe 1 ont été scrutés à la loupe.
1 Égalité de traitement entre l’agresseur et l’agressé ?
D’emblée, ce qui choque le plus est sans doute la volonté de tracer un signe d’égalité entre la cinquième armée du monde et une population empêchée de fuir puisque enclavée, qui subit un déluge de bombes. Cette volonté de parité joue à la fois sur le temps consacré à chacune des parties, et aussi sur la volonté de mettre en avant les dommages causés par la guerre des deux côtés de l’enclave palestinienne. Idem pour les reportages diffusés : à la détresse de Gazaouis, qui ont perdu leur famille et leur maison, répondent des images frôlant parfois le mauvais goût. Comme mardi dernier, sur France 2, où le journal s’ouvre sur des images embarquées avec les soldats et deux civils israéliens qui font part de leur ressenti sur la trêve. Le second témoin civil, du fond de son jardin, dit alors, sans être recadré : « On aurait dû frapper encore plus fort, les anéantir. » Soit un appel au génocide, sur une chaîne publique, à 20 heures, même pas souligné par le présentateur, Julian Bugier, ni le reporter. Sous couvert d’une sacro-sainte « neutralité », les chaînes accordent la même importance à une terrasse désertée et à un quartier rasé.
2 Le champ lexical utilisé n’est pas anodin.
Il est fréquent que le terme employé pour nommer l’armée israélienne soit « tsahal ». Or, cette désignation est utilisée par les Israéliens avec une connotation « familière et affective », relève le journaliste Akrad Belkaïd. La manier sans recul n’est donc pas anodin. Il n’est jamais non plus, ou presque, fait mention de « territoires occupés », et encore moins, évidemment, de « résistance palestinienne ». Mais de « tunnels » dans Gaza et de « terrorisme du Hamas ». Qui finissent du coup par englober la population civile. De la même façon, toutes chaînes et radios confondues ont repris en chœur, au moment de la disparition d’un soldat israélien, le 1er août, les termes d’« otage » ou d’« enlèvement ». Alors que ledit soldat est par définition un prisonnier de guerre. La disproportion des chiffres est ainsi éludée, aussi, en mettant en avant un cas individuel, face aux 1 800 morts de Gaza. Au mieux, quand le terme « colonisation » est évoqué, comme par une élue marseillaise, le 30 juillet, sur Europe 1, il est tout de suite repris et atténué par une deuxième personne (un autre élu, en l’occurrence). Cela posé, les médias ont été forcés d’évoluer au fur et à mesure qu’arrivaient des images de Gaza : la vidéo des enfants palestiniens tués sur la plage, diffusée pour la première fois sur TF1 le 16 juillet, a ainsi agi en déclencheur. À noter que, pour le coup, le champ lexical pour qualifier les manifestants pro-Palestiniens a évolué à ce moment. Même si l’agresseur reste dans un statut d’agressé, lorsque radios et télévisions reprennent en chœur les communiqués officiels d’Israël.
3La loi du mort/kilomètre est la plus forte.
L’été rime souvent avec faits divers et sujets bidon dans les journaux télévisés, et ce mois de juillet n’a pas dérogé à la règle : les sujets d’été sur le parfum des glaces, les chassés-croisés de vacanciers sur les routes ou encore… la pluie font florès. Le phénomène de « la loi du mort/kilomètre », qui veut qu’un mort proche de chez soi émeuve autant que mille aux Antipodes, se ressent encore plus lorsque le public a les pieds en éventail. Les sujets de ce type ont disputé l’ouverture des journaux à Gaza. Avec une prime au week-end dernier, où les bouchons sur les routes de France ont régalé les rédactions de TF1 et France 2. Pire : le mauvais goût. TF1 a ainsi procédé à une incroyable transition mi-juillet : après avoir décompté les morts et des destructions, côté palestinien, le présentateur a enchaîné avec un reportage vantant les mérites de vacances en Israël…
4 Les experts ne se bousculent pas aux micros.
La télévision est friande d’analystes en tout genre. Pour le coup, sur le conflit en cours, elle a été d’une totale discrétion. Jusqu’à jeudi matin, aucune chaîne de radio ou de télévision n’a invité de véritable commentateur, hors Charles Enderlain, sur France 2, qui est journaliste. Au-delà, les intervenants traditionnels sur le conflit ont aussi été boudés. Leïla Chahid intervient bien sur RFI le 21 juillet, mais pas ailleurs. Pour autant, quand elles se décident à sortir de ce mutisme, radios et télévisions font sens : ainsi sur France 24, le 22 juillet, Majed Bamya, diplomate palestinien au ministère des Affaires étrangères, démonte point par point l’argumentaire de l’autre invité, Yaron Gamburg, porte-parole de l’ambassade d’Israël en France. Et raconte surtout la réalité de Gaza.
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29/05/2014
MEDIAS : MANIFESTATION ANTIFHAINE, LORSQUE L’AFP MANIPULE
"Le Pen, t'es foutue, la jeunesse est dans la rue", ont aussi lancé les manifestants, comme lors des manifestations monstres qui avaient suivi le 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen s'était hissé au second tour de la présidentielle. Cette fois, ils s'adressaient à la fille du leader historique du parti d'extrême droite, qui a remporté un succès tonitruant aux européennes de dimanche, le FN étant arrivé en tête avec près de 25% des voix.
Mais la mobilisation était très loin de celle du 1er mai 2002: ce jour-là, 1,3 million de personnes étaient descendues dans la rue en France, dont près de 500.000 dans la capitale. Jeudi, on a dénombré entre 800 et 2.000 manifestants à Strasbourg, un petit millier à Lyon et Toulouse, un demi-millier à Marseille, Nantes, Bordeaux ou Nancy, 350 à Amiens, 200 à Rouen et à peine 80 à Metz. »
L’Agence France Presse a ainsi informé ses clients c’est-à-dire la plupart de journaux écrits, radios, télés sur le déroulement de ses manifestations improvisées après un appel sur Facebook aux manifestations du premier mai 2002, organisées par les organisations syndicales entre les deux tours des présidentielles où l’élection de Jean Marie Le Pen était possible.
Comparaison n’est pas raison, l’AFP et ses journalistes le savent. Le comportement de l’Agence est indigne et souligne le degré de manipulation à laquelle est placée depuis plusieurs mois l’opinion publique française et explique largement le score réalisée par le Front National soutenue de plus en plus par cette Agence et de nombreux journalistes, particulièrement les journalistes de Radio France et de France Télevision.
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23/05/2014
LORSQUE L'EXPRESS SE VAUTRE DANS L'ABJECT..
A vous donner la gastroentérite..
L'hebdomadaire L'express s'est vautré dans l'abject, en publiant de larges extraits d'un ixième pamphlet La vie cachée de Fid...el Castro, attribué à un ancien garde du corps, qui serait tombé en disgrâce. Il n'est donc pas étonnant que le ton soit violent, dénigrant, revanchard, et rempli d'accusations tellement outrées qu'elles frisent le ridicule.
Castro aurait un sosie que le régime promènerait, affublé d'une barbe, pour donner le change. Et tout à l'avenant.
On sait que Fidel Castro aime la pêche sous-marine, et qu'il a été victime de 638 tentatives d'assassinat, selon les archives mêmes de la CIA. Dès 1959, la Centrale a tout tenté, les moyens les plus sophistiqués comme les plus farfelus, pour éliminer ce mauvais exemple d'insoumis.
Quoi de plus normal, donc, que Fidel Castro se soit entouré de mille précautions permanentes pour préserver sa vie, et à l'occasion, pour pratiquer son loisir préféré sur un îlot corallien qui ne lui appartient pas, mais a été mis à sa disposition, et sécurisé, par le gouvernement?
Chacun sait également que Fidel Castro changeait très souvent d'endroit pour dormir (aucun ne lui appartenait), sa traque étant permanente, comme l'ont confirmé les archives de la CIA. Il était pour les Etats-Unis l'homme qu'il fallait absolument abattre.
La revue Forbes s'est déjà essayée en 2003, 2005 et 2006 à le présenter comme l'une des plus grandes fortunes au monde. Elle a dû faire machine arrière, car l'énormité de ses mensonges est aujourd'hui avérée. Par contre, le directeur de la revue, lui, est milliardaire et ami du président Bush.
Le pseudo-scoop de l'Express relève tout simplement de la guerre idéologique ras des pâquerettes contre tous ceux qui ont l'outrecuidance de mettre en cause la domination des Etats-Unis, et de vouloir une société nouvelle anticapitaliste.
Fidel Castro y a consacré toute sa vie, au nez et à la barbe de "l'empire", avec panache et sans enrichissement personnel. Cuba n'est certes pas un paradis, ni l'enfer que décrit l'Express. Mais elle a résisté pendant plus de 50 ans à l'impérialisme le plus létal. Ce type de "journalisme" de l'Express ne peut que discréditer ceux qui, par haine, oublient toute éthique professionnelle.
L'Express confond la liberté d'informer et le journalisme de caniveau.
Jean Ortiz, universitaire (Pau).
VOIR EGALEMENT L'ARTCICLE DE JOSE FORT SUR CUBA 2014 EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
11:32 Publié dans Actualités, Journal, Manipulation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : express, castro, livre, manipulation | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook | |