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23/03/2012

35 millions de Français lisent la presse écrite chaque jour

humamelenchon.jpgLes premiers résultats de l'étude One d'audience de la presse ont été présentés, lors de la publication du 22ème observatoire de l'OJD.

« La presse écrite est belle et vivante, arrêtons de dire qu'elle est en crise ! ». En évoquant ce matin les résultats de l'étude One, qui mesure pour la première fois l'audience de tous les titres de presse (quotidiens et magazines), Sébastien Danet, président de Vivaki, a tenu à rappeler le dynamisme de certains titres et le rôle majeur de la presse dans les dispositifs des annonceurs.

Car la presse reste un média puissant : 35 millions de Français lisent au moins un titre par jour, soit 69 % des Français. Et toutes les grandes familles de presse restent représentées : 30 % des titres lus appartiennent à la famille Féminins-Santé-Cuisine-People-Famille, 20 % sont des quotidiens, 17 % des magazines dits « à centre d'intérêt », 14 % des magazines de télévision, 10 % des news ou des magazines économiques, et enfin 10 % des titres de la famille Maison-Décoration-Jardin.

Baisse globale des diffusions

Pour autant, cette puissance peine à masquer la baisse globale des diffusions l'an dernier. Selon le 22ème observatoire de l'OJD, lui aussi présenté ce matin, la diffusion France payée de la presse grand public a reculé en 2011 de 2,3 %. Elle avait déjà baissé de 2,2 % l'année précédente. Au total, elle a perdu 15 % depuis 2001. Toutes les familles de presse ont baissé l'an dernier : -2,04 % pour la presse quotidienne et -3,1 % pour la presse magazine.

Dans cette dernière catégorie, les news et les autres magazines d'information ont plutôt bien résisté (-0,8 % et -0,5 %), contrairement à la presse people (-4,67 %), la presse de télévision (-3,3 %), ou même les féminins (-2 %). La presse masculine a particulièrement souffert l'an dernier (-27 %). Ayant subi de plein fouet l'impact des mutations numériques, la presse technique et professionnelle a également accusé une baisse de 5,7 % l'an dernier, soit près de 60 % en dix ans.

Dans ce paysage global, certains n'en ont pas moins tiré leur épingle du jeu. Nouvelles formules et innovations ont en effet permis à certains titres de progresser -et de se voir récompensés d'une étoile OJD. Au tableau d'honneur cette année, « Libération », « Les Inrockuptibles », « Le Nouvel Observateur », ou encore, parmi les mensuels, « Modes & Travaux » et « Détours en France ».

Les sites Internet du Figaro et de Sud Ouest ont de même été primés. « Le Télégramme » et lequipe.fr ont de leur côté reçu l'étoile de la constance dans le succès. « Les Echos », enfin, n'ont pas à rougir de leurs performances puisqu'ils ont été nominés dans deux catégories (presse quotidienne et constance dans le succès).

Anne FEITZ, les Echos

 

 

14:09 Publié dans Actualités, Journal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journaux, audience, presse, humanité, mélenchon | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

09/03/2012

RIP : le blog politique en état de mort clinique

Martin Untersinger | Rue89

blog2.jpgOn pourrait penser que l'explosion des réseaux sociaux pourrait faciliter le débat politique. Pour Nicolas Vanbremeersch, c'est loin d'être évident :

« On a assisté à la disparition de la figure visible du citoyen : maintenant, il discute sur Facebook avec ses amis [et donc de manière invisible, ndlr], il y a une refragmentation de l'espace public en ligne. Auparavant, il y avait une confrontation plus forte entre un blogueur d'extrême gauche et un autre d'extrême droite ; maintenant, il y a une fluidité moins forte du débat.

Il se passe des choses en ligne qui ne sont plus visibles : le Web se privatise. »

Stars de la campagne numérique en 2007, les blogs politiques cèdent le pas aux réseaux sociaux, prisés des militants, et à des sites d'info devenus plus participatifs.

Les blogs étaient à la mode en 2007. En 2005, quand la quasi-totalité des médias faisaient campagne pour le « oui » au référendum sur le traité européen, ils sont devenus le média incontournable d'une majorité hostile et favorable au « non ».

Aujourd'hui, le Web ne serait plus un espace alternatif : les commentateurs ne jurent plus que par les « timelines » (le nouveau format des profils Facebook) et le nombre d'abonnés sur Twitter.

En 2012, les réseaux sociaux ont pris la place des blogs, qui ne sont plus des outils adéquats pour une campagne, explique Arnault Coulet, cofondateur de Netpolitique :

« En 2007, il y avait un espace médiatique vacant sur le Web, on y a donc vu l'émergence de quelques blogs dits influents, mais aujourd'hui, le format du blog est obsolescent. »

Des blogs dépassés par les réseaux sociaux

Au moment des élections de 2007, Facebook ne comptait qu'une poignée d'utilisateurs en France. Aujourd'hui, ils sont 27 millions. L'explosion des réseaux sociaux change tout.

Nicolas Vanbremeersch, alias Versac, blogueur en 2007 et auteur de « De la démocratie numérique » (éd. Seuil), estime qu'ils sont venus faire concurrence aux blogs :

« Les réseaux sociaux ont démocratisé ce que le blogueur faisait, à savoir du lien éditorialisé : porter quelque chose d'intéressant à l'attention de ses lecteurs. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, on le fait de manière beaucoup plus facile et efficace. »

Vers la « guérilla de l'instantané »

La fin des blogs correspond à un changement du militantisme sur le Web, qui devient plus rapide, plus réactif, mais moins profond. Christophe Carignano, un des blogueurs « en vue » en 2007 et ancien responsable web de Villepin :

« Les réseaux sociaux ne véhiculent pas nécessairement une information, mais permettent l'émergence d'un système d'attaque/défense. Cela crée de la mobilisation, et la mobilisation sur Internet, c'est essentiel. Mettre des messages gentils sur Twitter, ça ne sert à rien. »

Pour Guilhem Fouetillou, fondateur de Linkfluence, le militantisme politique est moins adapté aux blogs qu'aux réseaux sociaux et à leur instantanéité :

« La pratique du militantisme pur transposé sur la blogosphère fait peut-être un effet de masse, permet de jouer la bataille des chiffres mais faillit à impulser, diffuser, “viraliser” des idées, positions, points de vue. »

Les médias ont fini par arriver sur le Web

Les médias, justement : à partir de 2007, de nombreux médias uniquement sur Internet – comme Rue89 – ont été lancés, les journalistes se sont formés à Internet et le participatif est devenu une habitude dans les rédactions.

  • Des médias moins étanches et moins verticaux

Stanislas Magniant, cofondateur de Netpolitique :

« En 2007, les médias s'appuyaient sur les blogs pour comprendre ce qui se passait sur le Web politique. Mais il y a eu un gros travail de remédiation dans les rédactions, qui sont désormais informées et compétentes. Du coup, il est difficile pour les blogs de prendre une information ou un angle qui n'a pas été fait dans les médias. »

  • Les médias sont devenus participatifs

Avant 2007, difficile pour l'internaute lambda d'accéder directement aux médias. Entre-temps, tous les sites internet des grands médias se sont ouverts à des contributions extérieures, rappelle Stanislas Magniant :

« En 2007, les blogs offraient quelque chose d'unique, de participatif : aujourd'hui c'est un lieu commun sur les sites d'information. »

Pour Nicolas Vanbremeersch, les sites d'info ont cannibalisé les blogs sur ce terrain :

« En 2007, les médias avaient encore le monopole du journaliste sur l'information ; puis ils ont “tué” cet espace en devenant un hébergeur de la parole de l'expert, de l'internaute. Le blogueur expert a disparu, sa parole est à nouveau “médiée” par des professionnels des médias. »

  • « Le Web n'est plus un espace alternatif »

A la lumière du Web politique, c'est une image sombre d'Internet en général qui se dessine : les intermédiaires classiques ont repris leur place et le véritable message politique alternatif a du mal à se faire entendre.

  • Des médias traditionnels qui reprennent la main

Pour Arnault Coulet, le débat politique s'est remis à vivre au rythme des grands médias :

« En 2012, le débat sur Internet est le bras armé de ce qu'il se passe dans les médias traditionnels, les “ ripostes parties ” [rassemblement de blogueurs sympathisants de Hollande, ndlr.] se font en parallèle des médias traditionnels, pour faire du bruit plus que de la construction d'idées. »

Nicolas Vanbremeersch estime que pour capter l'attention des internautes, les militants et les partis politiques ne sont pas forcément les mieux armés :

« Le Web n'est plus un espace alternatif quand des marques mettent deux millions d'euros sur Internet. Cela laisse moins de place à des initiatives amateurs. La sphère s'est reconstruite, les journalistes se parlent entre eux sur Twitter et on assiste à une réautonomisation partielle des médias. L'alternatif sur Internet existe toujours, mais il est relégué de manière plus profonde. »

13:58 Publié dans Actualités, Blog, Eclairage, Internet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, politique | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

20/01/2012

Megaupload : les Etats-Unis déclenchent la colère d’Anonymous

justice, hadopi, internet, Etats-Unis, AnonymousLA GUERRE DU NET

A trop miser sur le tout-répressif, ça leur pendait au nez. La fermeture sans sommation de Megaupload l’a déclenchée, la colère des Anonymes du monde entier s’abat aujourd’hui sur les organes de contrôle du Web, en ce qui est peut être la plus vaste attaque informatique de l’histoire du Web.

Ils ne se trompent pas de colère. Les Anonymes n’érigent pas en symbole le fondateur de Megaupload, contrairement à ce que tente d’expliquer l’Express. Anonymous s’insurge contre des méthodes contestables : fermer des entreprises et services rassemblant des millions de clients sans aucun jugement. En ce sens, les Etats-Unis avaient procédé de la même manière pour Wikileaks. Imagine-t-on le gouvernement français bloquer, sans autre forme de procès, tous les chantiers de Bouygues sous prétexte que l’entreprise est soupçonnée de corruption et favoritisme dans l’appel d’offre du futur siège du ministère de la Défense ?

Les Anonymes protestent aussi et surtout contre des pratiques technologiques, le filtrage du Web, mettant profondément en cause leur valeur première : la liberté d’expression. Par ce biais, les Etats accordent le pouvoir de censurer Internet à l’industrie du divertissement (les lois SOPA et PIPA aux Etats-Unis et l’éventuelle Hadopi 3 française). Après les lois répressives qui fleurissent dans nos démocraties et qui promeuvent l’usage de diverses formes technologies de censure du Web, l’arrêt brutal de Megaupload a été la goutte d’eau de trop pour anonymous.

La plus grande attaque de l’histoire du net ?

En un rien de temps, au moins 5000 anonymes se sont rassemblés pour la riposte. Ce qui fait déjà de cette opération l’une des plus importantes du collectif, avec l’OP Tunisia et les attaques de soutien à Wikileaks. La première phase, qui est encore en cours, s’inspire de la loi du Talion. Megaupload est inaccessible, Anonymous attaque et rend inaccessible à son tour (via des attaques en déni de service appelées DDOS) les sites qu’il juge responsable de cette crise : le FBI, le Département américain de la Justice, la Maison Blanche, mais aussi les ayants droits : Motion Picture Association of America (MPAA.org) et Recording Industry Association of America (RIAA.org). Les organismes répressifs sont aussi attaqués : l’Hadopi et son équivalent belge, mais aussi les principales Majors (Universal, Vivendi, Warner…).
La liste s’allonge d’heure en heure. Pour se rendre compte de l’effervescence et voir en direct les sites attaqués, suivre : #opMegaupload sur Twitter.
Le record de 5630 personnes en même temps a été atteint sur LOIC (Low Orbital Ion Canon, l'outil servant à faire des attaques en déni de service) pour saturer le site du FBI.

Une phase deux de l’opération est annoncée, si on ne sait pas encore précisément ce que c’est, on peut parier que ce sera de la diffusion d’informations confidentielles.
Parallèlement, Anonymous tente de remettre en ligne Megaupload, mais le FBI réagit vite et bloque les accès. On vous déconseille d’ailleurs très fortement d’essayer de vous connecter à quoique ce soit vous promettant être un renouveau de Megaupload pour l’instant, les quantités d’arnaques et pièges informatiques pullulent.

Publié par l'Humanité du 20/01/2011. Ci-dessous communiqué en Anglais de Anonymous. La deuxième vidéo est sous-titrée.

 
Pour protester contre la fermeture de Megaupload, le groupe Anonymous a posté une vidéo intitulée Operation Blackout dans laquelle elle envoie un message à internet et aux gouvernements.

Ceci est une alerte d'urgence concernant tous les citoyens des États-Unis. Le jour que nous avons tous attendu est malheureusement arrivé. Les Etats-Unis censure l'Internet. Notre évidente réponse est que nous ne nous assierons pas pendant que nos droits nous sont enlevés par le gouvernement, nous les préserverons. Ce n'est pas un appel aux armes, mais un appel à la reconnaissance et à l'action!

27/12/2011

TWITTER CHAMPION DES MEDIAS EN 2011 !

twitter-soleil.pngEn 2011, les médias ont beaucoup parlé de Facebook et de Twitter, et un peu de Google+. Mais savez-vous quel réseau social a eu le plus de visibilité dans les médias aux Etats-Unis ? En 2011, Twitter remporte le match…

HighBeam, une société réalisant des études, a étudié le nombre de mentions aux réseaux sociaux dans les médias. Pour 50%, ces dernières concernaient Twitter, Facebook n’arrive pas loin derrière avec 45%. Les autres réseaux sociaux se partagent les 5 pourcents restant.

Durant l’année, Facebook est passé devant twitter en février et en avril, la première fois grâce au nouveau format de ses pages et la seconde grâce au développement de son service de deals.

Les autres réseaux sociaux n’ont pas eu autant de chance concernant leur visibilité. Linkedin a occupé 3,33% des medias, Myspace 1,3% et Foursquare seulement 0,71%. Google Plus, ayant été lancé en juin, n’a pas été inclus dans l’étude.

Ces données proviennent du marché américains, pensez vous que la même chose s’est produit en France ? A vue de nez, je dirais que Facebook a été beaucoup plus mis en avant que Twitter.

Source : AllFacebook

18:47 Publié dans Actualités, Internet, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : twitter, médias, champion, 2011 | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |