Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2025

Bluesky, un réseau social concurrent de X, mais économiquement très fragile

Bluesky2.jpg

Bluesky, concurrent de X, boucle un nouveau tour de table

Le réseau social est valorisé à environ 700 millions de dollars dans un nouveau tour de table qu’il est en train de boucler, après une croissance explosive de ses abonnés à la suite de la victoire de Donald Trump. Bluesky compte désormais 25,9 millions d’utilisateurs. Il reste néanmoins largement déficitaire.

Bluesky est un réseau social conversationnel, dans la lignée de X (ex-Twitter), Threads ou Facebook. Avec plus de 23 millions d’utilisateurs début décembre 2024, le réseau a pratiquement doublé sa base en quelques mois à peine. Mais comment expliquer ce succès ? Faut-il ou non investir ce réseau ? Concrètement, que peut-on y trouver ? Nos éléments de réponses.

Bluesky ou le proto-Twitter resté sain

Copie (presque) conforme

Si vous avez l’impression d’avoir toujours connu Bluesky, la plateforme de microblogging la plus en vue du moment, c’est bien normal ! Son créateur n’est autre le co-fondateur de Twitter, l’ingénieur informatique Jack Dorsey. Le projet Bluesky date d’ailleurs de… 2019. Soit, plusieurs années avant la prise de contrôle de Twitter et sa transformation en « X » par le milliardaire Elon Musk.

Aujourd’hui, les deux entreprises n’ont plus d’autre lien que leurs origines. Et un fonctionnement très similaire. Pour beaucoup, Bluesky est ainsi le « Twitter des origines », celui qui a séduit et percé en 2006.

Les raisons d’un succès

L’exode des « X-pats »

Comme on le disait, Bluesky existe en fait depuis quelques années déjà – même si au départ, il n’était accessible que sur invitation de membres.

Son essor commence fin 2022, suite au rachat de Twitter par Elon Musk. La gestion ultra-libérale du réseau, devenu « X » entre temps, déplaît à bon nombre d’utilisateurs, qui se mettent à chercher des alternatives. La gronde commence.

Loin de calmer les inquiétudes, la nouvelle direction côté X licencie la moitié de ses équipes, amoindrit fortement les règles de modération, accumule les bugs et monétise de plus en plus de fonctionnalités qui avaient toujours été gratuites.

Mais ce qui déplaît plus que tout, c’est bel et bien la politisation du réseau. Sous réserve de liberté d’expression, Elon Musk rouvre les comptes de complotistes et de personnalités extrémistes, qui avaient été bannies du réseau. La parole se libère et devient vite anxiogène et toxique.

Les « fake news » se multiplient sans presque plus de réaction de la part des (quelques) modérateurs qui restent dans les équipes. Au point que le réseau est comparé au « Truth Social », la plateforme de Donald Trump.

C’est d’ailleurs Donald Trump qui lance réellement, sans le vouloir, la popularité de Bluesky. La campagne présidentielle américaine exacerbe les tensions autour de X avec un discours toujours plus polémique et politisé. L’année 2024 marque en ce sens une fracture. La coupe est pleine pour une large partie des internautes, qui ne se reconnaissent plus dans le réseau social. Ce qui s’appellent eux-mêmes les « X-pats » (expatriés) quittent massivement X pour se réfugier sur un réseau qu’ils qualifient de « positif », de ce que « Twitter aurait dû être ».

Qui a lancé le mouvement ? Les grands médias (The Guardian, Ouest France) ? Les annonceurs (Apple, Disney, Balenciaga) ? Ou encore, les célébrités et les influenceurs ? (Jamie Lee Curtis, Alyssa Milano, Stephen King…). Impossible à dire ! Le fait est que les internautes ont suivi. Tandis que X est en perte de vitesse, les chiffres de son cousin rival explosent.

Bluesky, concrètement, à quoi ça ressemble ?

Un réseau rassurant, sans surprise

« Positif » et « rassurant », voilà ce qui revient le plus quand on parle de Bluesky. Ces qualités attirent les foules, dans un contexte géopolitique tendu. Quand une partie de la population ne lit même plus la Presse pour préserver sa santé mentale et éviter l’anxiété.

Évidemment, cela ne suffit pas. Bluesky bénéficie aussi de la nostalgie Twitter, des utilisateurs qui se souviennent des débuts enthousiastes du réseau. Ce Twitter mythique, qui a permis par exemple les révolutions du « Printemps Arabe ». Ou celui qui a rassemblé, au moment de « Je suis Charlie ». Ce n’est pas un hasard si les concepteurs du réseau ont conservé un design ressemblant à s’y méprendre à celui de Twitter/ X. Le rapprochement est évident.

Plus que le design, le fonctionnement est très similaire également. Une plateforme de micro-blogging où les messages de texte concis sont rois (< 300 caractères pour Bluesky Vs < 280 pour X). Les fichiers multimédias ne sont pas en reste : chaque post peut s’accompagner d’une pièce jointe, qu’il s’agisse d’un gif, d’une simple image ou d’une vidéo. 

Pour autant, Bluesky est un réseau de la simplicité : pas question de surcharger son profil en vidéos à l’image d’un TikTok. Contrairement au réseau chinois, où l’information est descendante (du créateur de contenu vers le public), Bluesky favorise l’échange et la discussion. On revient au principe de base du micro-blogging. En ce sens, Bluesky est à rapprocher du Twitter des années 2000, du Facebook des origines ou encore de Tumblr. Et, pour prendre un exemple actuel, du « Threads » de Meta, qui complète Instagram.

Source Nord Est

11:30 Publié dans Actualités, Dossier, Réseaux sociaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

25/12/2023

«C’est comme le Twitter d’avant Musk» : les premiers jours en Europe de Threads, la riposte de Meta à X

Threads.jpgLes internautes tentent de créer un espace de discussion bienveillant sur ce nouveau réseau social lancé il y a une semaine, et étroitement lié à Instagram.

Une page blanche prête à être griffonnée à souhait. Pour un nouveau réseau social, les premiers jours sont toujours cruciaux, voire révélateurs. Surtout quand celui-ci est en concurrence directe avec un autre géant du web. Les premiers pas en Europe de la nouvelle plateforme de Meta, Threads, sont prometteurs, avec 2,6 millions d’utilisateurs inscrits sur les trois premiers jours de lancement.

Depuis son lancement le 14 décembre dernier, ce réseau social de «microblogging» semblable à X (ex-Twitter) est l’application la mieux classée sur l’App Store et Google Play en France. Les internautes prennent petit à petit leurs marques dans ce nouvel écosystème, comme en terre à moitié connue.

Threads, X : même interface, deux philosophies

«On se croirait à la rentrée des classes dans un nouveau collège et personne ne sait quoi dire», ironisent les toutes premières publications sur Threads. Dans les premiers jours du lancement européen, les quelque 440.000 utilisateurs français tâtonnent, ne savent pas vraiment comment agir, à qui parler ou même de quoi parler. Petit à petit, le réseau se remplit avec des personnalités du web déjà bien connues, comme les youtubeurs et streamers Antoine Daniel et Maxime Biaggi, qui retrouvent facilement leur communauté d’abonnés.

Et pour cause : le réseau est directement relié à son grand frère Instagram, qui réunit à lui seul plus de 2 milliards d'utilisateurs, dont 38,9 millions en France. En un clic, il est possible de s’abonner directement au compte Threads d’une personne, d’un créateur de contenu, d’une célébrité ou d’une entreprise que l’on suit déjà sur Instagram.

Le lancement de la plateforme a été retardé afin de l’adapter à la nouvelle réglementation de l’Union Européenne sur les marchés numériques, le Digital Markets Act. Mais le timing pour Threads n’en est que meilleur. Son rival X (ex-Twitter) est dans la tourmente, visé par une enquête formelle de l'UE et victime d'une panne de deux heures ce 21 décembre. Une opportunité pour Threads de s’en éloigner dans l’esprit, autant qu’il lui ressemble sur la forme.

«Twitter mais en plus bienveillant»

«C'est la dynamique d'Instagram, tout en étant 100% comme X dans la pratique : poster des petites phrases, des photos, faire des blagues ou des mèmes», témoigne Anaïs Sigoigne, créatrice de contenus qui compte une communauté de 46.000 personnes sur Instagram. «Il n'y a pas encore ce côté négatif de X, avec le harcèlement et les messages haineux, celui qui fait que je l'ai quitté parce que je n'y trouvais plus d'intérêt.»

Le jour de lancement, Anaïs Sigoigne a rejoint le nouveau réseau social de Meta pour y retrouver ses abonnés et partager avec eux ses pensées et son quotidien avec plus de proximité. Ainsi, 1500 de ses abonnés l'ont désormais rejointe. «Je regarde la Star Academy, je poste dessus et ne vois que des publications à propos de ça dans mon fil d’actualité, c'est pratique et ça rassemble les gens avec les mêmes intérêts», s’enthousiasme-t-elle. Et ce, grâce à la même logique d’algorithme que celui de son grand frère Instagram.

«Threads est semblable à Twitter mais en plus bienveillant, c'est le Twitter d'avant Musk», considère l’influenceuse. Et la «positivité» est justement le maître-mot martelé par les grosses têtes de Meta depuis la naissance de son petit nouveau. Comme une étiquette collée sur le front, la «bienveillance» est brandie en étendard pour se différencier de l’image négative de X, marqué par des débats houleux, des invectives, mais aussi du harcèlement et des insultes gratuites. À cela s’ajoute une vague de licenciement des équipes de modération depuis le rachat du réseau social par le milliardaire Elon Musk.

«Notre vision avec Threads est de prendre ce qu'Instagram fait de mieux et de l'étendre au texte, en créant un espace positif et créatif pour exprimer vos idées. Tout comme sur Instagram, avec Threads vous pouvez suivre et vous connecter avec des amis et des créateurs qui partagent vos intérêts » explique ainsi Meta.

«Je l’attendais pour partir de X»

Les utilisateurs ne manquent pas de relever les quelques différences. Alexandre Poirier, 29 ans, est un «ancien de Twitter, inscrit sur la plateforme depuis 2010». Il a installé Threads par «simple curiosité, pour voir à quoi ça ressemblait. Et je n'ai pas été déçu. Pas de publicité, pas de fioritures, c'est propre, simple et c'est agréable de repartir de zéro, de trouver une nouvelle communauté, de rencontrer de nouvelles personnes.»

En juillet, il avait téléchargé comme beaucoup d'autres la toute nouvelle application, sortie mondialement, avant de la voir bloquée dix jours plus tard en Europe, à son grand regret. Il avait dû dire au revoir à ce réseau où il se sent «libre de parler de tout et de rien, par rapport à Twitter où chaque tweet peut faire l'objet d'un bad buzz». Une liberté permise par le terrain encore immaculé de la plateforme, qui ne compte pour l’instant qu’un peu plus de 100 millions d’utilisateurs mensuels, contre plus de 560 millions pour X, dont 20 millions en France.

« Ne pourrissez pas Threads comme vous avez pourri Twitter »

Johanna, utilisatrice de Threads

«J'attendais la sortie de Threads avec grande impatience, pour quitter X, et je suis comblée», ajoute Johanna, 23 ans, qui utilise la plateforme à hauteur de deux heures par jour depuis sa sortie. «Je suis ravie de cette petite pépite qui j'espère restera pure aussi longtemps que possible. La plupart des gens sont bienveillants, ne le pourrissez pas comme vous avez pourri Twitter». Depuis, Johanna a déserté X, son «réseau social favori», mais n’épargne tout de même pas la possibilité d’y retourner si «les utilisateurs de X ne se déportent pas ici, juste parce qu’ils ont leurs habitudes sur un autre réseau».

Les plateformes de micro-blogging Mastodon et Bluesky avaient également bénéficié de l'effet de nouveauté à l'heure de leur sortie, à une échelle plus réduite. Cependant, l'engouement était rapidement redescendu. Même schéma pour Threads, qui a enregistré un pic de téléchargements lors de sa sortie mondiale, avec 100 millions d’inscrits en cinq jours. Le rythme s’est ensuite ralenti. Cela a obligé la plateforme à innover en termes de fonctionnalités, avec la création d’une version web de Threads, de meilleurs outils de recherche, ou l’ajout de «threads» vocaux.

Ces derniers, très populaires, semblent déjà forger l’identité de l’application, même si l’option est également disponible sur X depuis mai dernier. Influenceurs, institutions, médias et politiques mettent progressivement le cap sur la nouvelle terre promise comme un terrain d’échange apaisé par Mark Zuckerberg, face à la «liberté d’expression totale» prônée par Elon Musk. Aux États-Unis, Threads est actuellement numéro un des téléchargements.

Source Le Figaro

Note Mosaik Radios : Média. Threads pour combattre la trop grande liberté accordée par X. La réalité est plus complexe. Dès les premiers jours il semble que le RN et l'extrême droite soient entrés en force pour tenter de s'accaparer de ce nouveau réseau social. Mosaik Radios a ouvert comme d'autres un compte lié au compte Instagram et nous restons impressionnées par le nombre de liens retrouvés sur Threads renvoyant sur le réseau d'extrême droite, le RN, et leurs idées nauséabondes, ce que nous n'avons jamais rencontrés sur X.

12:12 Publié dans Actualités, Internet, Réseaux sociaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

26/01/2022

L'Humanité fait peau neuve, plus moderne, plus incisif

Humanite nouvelle.PNGAprès L’Humanité Dimanche devenu L’Humanité Magazine le 20 janvier, et avant la refonte de son site internet  le 26 janvier, L’Humanité propose depuis ce lundi une nouvelle formule qui entend « plus que jamais », selon l’éditeur, être « présent et offensif, donner la parole à celles et ceux qui souffrent, qui luttent, qui créent, mais aussi à ceux qui doutent, osent, essaient ».

Au sommaire, désormais, chaque jour, une enquête, un reportage, un entretien, un décryptage fera l’événement. Le quotidien se déclinera en 4 grandes séquences (Politique & Société́, Capital/Travail, Le Monde, Culture & Savoirs) au sein desquelles les sujets liés aux défis environnementaux « viendront indifféremment s’insérer par un pictogramme en forme de planète », souligne-t-il encore. Par ailleurs, un agenda social et une frise se faisant l’écho des luttes « offrira un service indispensable à celles et ceux qui s’intéressent au mouvement social et cherchent des moyens d’agir ».

Humanité Doisneau.jpgPar ailleurs, une page « Humanités » entend proposer des billets d’humeur, des coups de sang et coups de cœurs, ainsi que le regard des dessinateurs du titre.  De même, L’Humanité accueille de nouvelles plumes telles que Mejdaline Mhiri, rédactrice en chef du magazine Les Sportives, Silvestre Huet, ancien journaliste scientifique pour Libération et Le Monde, Charlotte Recoquillon, journaliste et chercheuse, ou encore Violaine de Philipis, avocate engagée pour les droits des femmes. Aussi, une page mettra en débat deux points de vue différents sur une « question claire » tandis que chaque vendredi, « l’Agora » réunira plusieurs personnalités afin de contribuer au débat d’idées.

Quant à l’actualité́ artistique, scientifique et sportive, celle de la télévision et des médias, n’est pas oublié, « y compris à travers des articles sur les poli- tiques publiques et les défis économiques touchant tous ces domaines de la vie », pointe encore l’éditeur. Enfin, à l’approche des échéances électorales (présidentielle, législatives), L’Humanité publiera plusieurs initiatives éditoriales. Le quotidien a enregistré une augmentation de prix en début d'année de 10 centimes, passant ainsi à 2,50€.

Source CBNews

12:05 Publié dans Actualités, Journal, Réseaux sociaux, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanité, nouvelle formule | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

28/02/2019

Ingérence étrangère : la chaîne Russia Today dans le viseur du gouvernement français

RT.jpg

Rarement un média n’avait suscité autant de défiance du gouvernement. La branche francophone de Russia Today (RT), la chaîne russe d’information internationale, a commencé à émettre en 2017, en même temps que l’avènement du nouveau monde d’Emmanuel Macron.

Si elle est diffusée par satellite, c’est surtout sur les réseaux sociaux et Internet qu’elle attire, dopée par la crise des Gilets jaunes, à l’instar des chaînes d’information en continu. Ainsi, depuis la mi-novembre, RT a gagné 124 000 abonnés sur Facebook (soit un total de 1,040 million), 171 500 sur YouTube (423 500 total, « devant BFM », relève RT) et 15 000 sur Twitter (116 000 en tout, contre 2, 143 millions pour Le Parisien).

Une audience qui inquiète autant qu’elle horripile au sommet de l’Etat où l’on ne cesse de formuler des doutes sur les objectifs de ce média, qualifié « d’organe de propagande » pro-russe par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui s’est confié au Parisien - Aujourd’hui en France. Face à de telles accusations, la chaîne envisage de porter plainte. « Ces propos contiennent de la diffamation, des insultes et des fausses informations, relève – dans une réponse écrite par mail – Xenia Federova, la présidente de RT France. Cela vise à nuire à la réputation de notre média. Nous suivons chaque attaque par des actions légales, car nous croyons au système judiciaire. Benjamin Griveaux ne fait pas exception et nous en discutons avec nos avocats. »

« Les décisions sont prises à Boulogne-Billancourt »

Car pour RT France, les reproches sur la ligne exclusivement antigouvernementale ne sont pas fondés : « Les journalistes ne sont pas des diplomates. Parce que notre média est financé par l’Etat russe, il est souvent associé, en France, à une politique éditoriale particulière, mais toutes les décisions sont prises à Boulogne-Billancourt. Notre rédaction est composée de journalistes français disposant d’une carte de presse. Il n’y a aucune directive du gouvernement russe dans notre traitement médiatique. »

Et d’insister sur la couverture d’un « monde multipolaire » en matière d’affaires internationales. Quant à la politique intérieure, toutes les sensibilités sont invitées, fait valoir RT. « LREM ne fait pas exception, relève sa présidente. En ce qui concerne les membres du gouvernement, c’est leur choix de nous parler ou non. Pas le nôtre. Je suis tout de même assez surprise que l’on mette en avant une ligne éditoriale qui déplairait au pouvoir en place pour justifier la discrimination et la censure. »

Source Le Parisien