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22/02/2014

VENEZUELA : MANIPULATION : LE CHOC DES IMAGES !

TEMOIGNAGE

venetudiant.jpg17 février – Ramón Soto est étudiant en Sciences Politiques et Juridiques de l’Université des Andes de l’État de Merida. Le 10 avril 2013 il a été agressé sauvagement par des groupes financés par Voluntad Popular (VP) et les Gouvernement des États-Unis comme Juventud Activa Venezuela Unida (Javu), qui sont les troupes de choc de la droite, lors d’un meeting de la campagne de celui qui était alors candidat à la présidence Henrique Capriles Radonski, qui s’était achevé dans la violence.

Presque un an plus tard, Ramón Sota, qui appartient aux forces étudiantes révolutionnaires de la ULA et milite dans les mouvements des Jeunesses du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (Jpsuv), a de nouveau été agressé, cette fois par l’entreprise transnationale de communication CNN, dans sa version en espagnol.

“Il existe une série d’images de ma personne qui circulent dans les réseaux sociaux et qui sans aucun scrupules sont diffusées dans des programmes de télévision, par dessus tout par le canal CNN en Espagnol. Ils ont repris d’anciennes images de moi, qui datent du 10 avril 2013, quand j’ai été agressé par des hordes violentes qui étaient avec Henrique Capriles lorsqu’il était venu pour sa clôture de campagne », explique Soto lors d’une entrevue téléphonique accordée à l’Agence Vénézuélienne d’Information (AVN)

A ce sujet, il ajoute : « A présent ils utilisent ces images pour dire qu’il y a de la répression au Venezuela, et pour tromper le monde, et ce sont non seulement ces images qui sont diffusées, mais également d’autres qui sont prises dans d’autres pays, où issues d’événements anciens »

D'AUTRES EXEMPLES

Voici ce que rapporte La Jornada Navegaciones :

" Peu à peu, nous commençons à savoir :...

- que la photo d'une jeune fille traînée et frappée par la police anti-émeute, publiée sur le site Web de l' ABC voulant ainsi illustrer la barbarie du gouvernement de Nicolas Maduro, n'a pas été prise à Caracas, mais au Caire.

- une femme avec le visage éclaté, présentée par CNN comme une preuve de la férocité de la police vénézuélienne, a en fait été agressée l'année dernière, non pas par la police mais par des partisans d'alors du candidat de l'opposition Henrique Capriles.

- l'image d'un corps ensanglanté dans une morgue ne vient pas de Maracay, mais d'Alep en Syrie.

- l'affiche, avec les images d'un homme avant et après un passage à tabac, largement distribuée aux manifestants des pays sud-américains, tire son principal élément d'un témoignage de la torture pratiquée dans le Pays basque datant de huit ans.

- un étudiant traîné par le cou par deux hommes en uniformes ne correspond pas à des affrontements de ce mois-ci à Caracas, mais à des manifestations d'étudiants réprimées en 2011 à Santiago du Chili."

12:06 Publié dans Actualités, Eclairage, Manipulation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manipulation, vénézuela, photos | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook | |

15/02/2014

LES MENSONGES DE PUJADAS !

pujadas.jpg

France Télévision et RFI ont engagé une vaste campagne de falsfication sur la situation qui se déroule qui se déroule aujourd'hui au Vénézuela n'hésitant pas à mentir délibérément comme le prouve le communiqué ci-dessus.

Pujadas dans son émisssion "les paroles et les actes" n'hésite pas non plus à manipuler les débats qui sont tout sauf pluralistes comme le démontre l'excellent document publié par le site web les "mots sont importants" que vous pourrez découvrir en cliquant ici.

Communiqué de Cuba Si France Provence en réponse au "reportage' honteux diffusé hier soir dans le JT de 20H de France 2 (cliquez ici pour le voir: JTFRANCE2-13/02/2017).

Cuba Si France Provence a été scandalisée par la façon dont David Pujadas a évoqué, au cours de l'édition de 20h du Journal Télévisé, jeudi 13 février, les événements qui se sont déroulés au Venezuela le 12 février dernier :

« Durcissement du régime au Venezuela. Le successeur d'Hugo Chavez, Nicolas Maduro fait face à des manifestations grandissantes. Hier, des tirs à balles réelles ont été entendus à Caracas et 3 personnes ont été tuées parmi les étudiants et les opposants qui défilaient contre la vie chère, l'insécurité et les pénuries ».

En présentant les choses de cette façon, on entend que la police a tiré sur des manifestants pacifiques. Or, la vérité est totalement différente.

Ces manifestations, qui ont eu lieu dans tout le pays, étaient organisées par des groupes radicaux d'extrême droite et leur but était de générer la violence pour provoquer une situation de chaos qui pourrait justifier une intervention étrangère. C'est une situation que le Venezuela a déjà connue en 2002, lors du coup d'Etat manqué contre le Président Hugo Chavez.

Le Venezuela est actuellement en butte à une guerre économique livrée par les groupes fascistes et les spéculateurs contre lesquels le Gouvernement Bolivarien a pris récemment des mesures fermes pour que les produits soient enfin vendus à la population à leur juste prix. Ces mesures commencent à porter leurs fruits et il n'y a dans le pays, aucune manifestation contre la vie chère.

Quant à l'insécurité, elle est surtout importante dans les états gérés par des gouverneurs d'extrême droite et des mesures ont été également prises récemment par le Gouvernement pour en venir à bout.

En ce qui concerne les « tirs à balles réelles », c'est bien une réalité et ils ont fait 3 morts mais les armes à feu étaient aux mains des groupes de choc et non de la Police. Comme par hasard, Monsieur Pujadas a oublié de le préciser...

Mais ce qui est le plus grave, c'est que les morts ne sont pas des opposants comme il a été dit : Juan Montoya était membre du collectif révolutionnaire 23 Janvier, et Bassil Da Costa, étudiant (mais pas opposant). 17 des blessés sont des fonctionnaires de police ou des militaires, et 49 sont des civils. Il n'y a donc aucune victime dans le camp des « opposants », ou pour mieux dire, des groupes de choc.

Cuba Si France Provence demande à la chaîne qui a diffusé ces contre-vérités un droit de réponse.

Les téléspectateurs français ont le droit de connaître la vérité.

Salon-de-Provence, le 14 février 2014

Pour Cuba Si France Provence,

la présidente,

Françoise Lopez

Source: http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/02/venezuela-communique-de-cuba-si-france-provence.html

17/01/2014

CENSURE / Les revers de l'info

cactus, france 5, médias tocs, gilles balbastreIl fallait être noctambule et "téléphile" pour avoir la chance de croiser, dans la nuit de mardi à mercredi, à 0 h 10 du matin, le documentaire de Gilles Balbastre, Salariés sans frontières, sur France 5. L’auteur du film les Nouveaux Chiens de garde y narre la façon dont les salariés de Lorraine vont travailler au Luxembourg.

En mettant l’accent sur la manière dont les syndicalistes très organisés dans les syndicats ou les partis de gauche de Lorraine se retrouvent isolés, en ayant à franchir la frontière pour aller nettoyer les bureaux ou « servir des cafés aux golden boys ». Mine de rien, ce phénomène concerne 150 000 personnes. Et en dit long sur le fonctionnement de la société et la façon qu’ont nos élites politiques et économiques de dessaisir les citoyens de leur destin. Bref, ça méritait bien un petit 20 h 35, non ?

France 5 en a décidé autrement. Nous avons demandé à la chaîne de réagir, et nous attendons toujours sa réponse. Gilles Balbastre n’a même pas été prévenu du passage de son film, qui attendait dans un tiroir depuis septembre 2012. Élégance suprême de la chaîne, qui a aussi décidé de diffuser ce film à 0 h 10, alors qu’à « partir de minuit, les droits versés par la SACD sont divisés par deux », indique l’auteur. La presse n’a eu aucune communication sur ce documentaire inédit. Avant que Gilles Balbastre ne se rende compte, en consultant un programme télévisé, que France 5 était en train de lui jouer un sale tour.

cactus, france 5, médias tocs, gilles balbastreLes relations entre France 5 et Gilles Balbastre sont tendues depuis la prédiffusion du film, quand la production en a refusé la musique signée de Dick Annegarn, taxée de « ringarde ». Balbastre ne cache pas son amertume, tant les mots ont volé bas. Une chargée de programme lui a même jeté à la figure : « Ton documentaire n’est pas bon, c’est un film de France 3 Lorraine »… France 3 Lorraine, qui est coproducteur du projet...

Gilles Balbastre n’est pas un inconnu à France 5. depuis des années, il écrit et réalise des films sur le monde du travail, de Moulinex à Fortunes et infortunes des familles du Nord, et d’autres. Depuis janvier dernier, il a perdu son statut d’intermittent du spectacle. Son dernier projet, sur Bernard Arnault, n’a pas été validé par le CNC... Son éviction montre au mieux la place que la télévision, y compris sur France 5, laisse aux petits arrangements entre amis de la même caste. Au pire, c’est de la place faite au monde du travail, y compris sur cette chaîne, dont il est question. C’est clair que laisser Yves Calvi parler du travail, c’est tellement plus confortable que de donner la parole à de vrais salariés...

Caroline Constant pour l'Humanité

25/11/2013

La NSA aurait infecté 50 000 réseaux informatiques avec un malware

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Sécurité : La NSA a placé un malware sur plus de 50 000 réseaux informatiques du monde entier, selon un document fuité par Edward Snowden.  

Un nouveau document fuité par Edward Snowden montre que la NSA aurait infecté 50 000 réseaux informatiques dans le monde avec un malware, a révélé le journal néerlandais NRC. Il s'agit, comme souvent, d'une diapositive de présentation. Elle date de 2012 et montre une carte du monde détaillant des points d'accès pour "l'exploitation des réseaux informatiques" (Computer Network Exploitation - CNE).

Plus de 50 000 endroits sont touchés dans le monde, selon la carte. Et d'après le journal néerlandais, aucun commentaire n'est parvenu du gouvernement américain. Le média lance des accusations graves sur la base de cette diapositive, qu'il dit avoir vu lui-même.

NRC ne fait pas dans l'ambiguïté : "Les services de renseignement américains (NSA) ont infecté plus de 50 000 réseaux informatiques dans le monde avec un malware conçu pour permettre le vol d'informations sensibles."

Une page de la NSA fait référence à la CNE comme un ensemble de techniques permettant "la collecte de renseignements et des actions via les réseaux informatiques qui exploitent les données récupérées depuis une cible ou des systèmes d'information ennemis".

Une révélation qui met sous une lumière différente l'article du Washington Post, en août dernier, qui relatait l'existence d'une équipe de hackers de haut vol au sein de la NSA. On y parlait de TAO, le nom de l'équipe (Tailored Access Operations), et d'un certain "GNE".

Les Five Eyes impliqués

L'équipe de TAO aurait ainsi perpétré "plus de 54 000 opérations d'exploitation des réseaux globaux [Global Network Exploitation - GNE] en soutien aux besoins des agences nationales de renseignement". Une lettre seulement change, mais le plus probable reste que CNE soit l'appellation correcte, puisqu'elle est présente sur le site de la NSA.

Si l'on connait les partenaires des Etats-Unis sur ce programme - il s'agit des "Five Eyes", soit Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande - il est assez difficile d'avoir des indications sur les cibles. Mais des spécialistes de la sécurité semblent penser que les entreprises de télécoms sont les cibles les plus probables.

Ce qui est corroboré, d'ailleurs, par un exemple donné par NRC : la surveillance par le GHCQ, service de renseignement britannique, de l'opérateur belge Belgacom. L'agence britannique aurait utilisé de fausses pages LinkedIn pour piéger Belgacom et installer un malware sur son réseau informatique, découvert en septembre 2013. Le GHCQ aurait espionné les clients de Belgacom pendant des années à cause d'un simple phishing sur un employé.

Beaucoup d'opérations qui sont, en théorie, interdites par la loi américaine, juge notre confrère Violet Blue de ZDNet.com. L'article de NRC a également le mérite de recouper l'information d'une existence de la fameuse équipe de hackers au sein de la NSA. Pour l'heure, aucune réaction officielle n'est parvenue du gouvernement.

Publié par ZDN